Souvenons nous du juge Jean Louis BruguiĂ©re qui aimait tant montrer son 357 magnum qu’il posait sur son bureau lors de ses interrogatoires.
« Par sa folie des grandeurs, ses airs faussement mystĂ©rieux, sa pipe façon Maigret, son 357 Magnum ostensible, ses mĂ©thodes Ă la hussarde, sa fascination pour les services secrets et les chefs dâĂtats, sa radinerie maladive et son incroyable mĂ©galomanie, la prĂ©tendue «terreur des terroristes» Jean-Louis BruguiĂšre a fini par dĂ©becqueter PATRICIA TOURANCHEAU.«
La violence qui envahit chaque jour nos cités démontrent le peu de valeur que le monde narco-criminel attache à la vie humaine.
L’exemple de l’assassinat du juge Marcelo Pecci, spĂ©cialiste du crime organisĂ©, par des hommes arrivĂ©s en jet-ski sur la plage du complexe hĂŽtelier oĂč il sĂ©journait dĂ©montre que dĂ©sormais, ĂȘtre Magistrat ne gĂ©nĂšre plus automatiquement le respect et la garantie de rester en vie.
Dans le dernier COKE en STOCK mis en ligne ce 27 juin 2024, ce drame est abordĂ© en prĂ©cisant qu’ « On ne dira jamais assez pourquoi lâassassinat du juge Pecci en mai 2022 en Colombie a marquĂ© un tournant dans lâhistoire du trafic de cocaĂŻne en AmĂ©rique du Sud, car plusieurs pays Ă©taient concernĂ©s (La Bolivie, Le Paraguay, lâArgentine et lâUruguay, -mais aussi DubaĂŻ, autre nĆud du problĂšme-) et on sâĂ©tait enfin avec lui intĂ©ressĂ© Ă un rĂ©seau naissant trĂšs prometteur via la personnalitĂ© fantasque sinon dĂ©rangĂ©e de son jeune leader imprĂ©visible et fort dangereux. Aujourdâhui en fuite, il nargue toujours les quatre premiers Ă©tats citĂ©s, pas moins, notamment en ayant fait il y a six mois Ă peine une interview sur une grande chaĂźne de TV du pays.«
Lâune des premiĂšres actions qui avait mis lâaction du juge Pecci en lumiĂšre Ă©tait lâexhibition le 6 juillet 2015 dans lâaĂ©roport de la capitale de plusieurs avions ayant servi Ă transporter de la drogue, dĂ©tectĂ©s avec des traces de cocaĂŻne dĂ©tectĂ©es Ă bord.
GrĂące Ă lui, et cette mise en scĂšne, on avait pu comprendre les mĂ©thodes des trafiquants, Ă savoir lâutilisation dâavions trafiquĂ©s dans tous les sens du terme, et dont un des principaux fournisseurs ne sera, lui, arrĂȘtĂ© aux Etats-Unis que fort tardivement, aprĂšs avoir dĂ©livrĂ© des dizaines dâavions bons pour la ferraille et littĂ©ralement ressuscitĂ©s Ă grands coups de marteau, de soudure et de kilos de peinture dans ses ateliers dâAsuncion-Pettirossi tout cela en plein centre du pays, et Ă la vue des autoritĂ©s qui lâavaient laissĂ© agir impunĂ©ment.
Plus grave et inquiĂ©tant, Marcelo PECCI sâĂ©tait aussi heurtĂ© Ă une lutte interne au sein de son administration « alors que la poursuite a ajoutĂ© des preuves de lâutilisation de machines pour le transport de stupĂ©fiants, deux juges, Maria Gricelda Caballero (ici Ă droite) et Tadeo FernĂĄndez Caballero ( Ă gauche), ont essayĂ© de libĂ©rer ou dâenlever la confiscation de sept des avions, affirmant quâils nâavaient pas de problĂšmes dâinscription »
« Pour cette raison, les deux magistrats font lâobjet dâune enquĂȘte par la Cour SuprĂȘme de Justice, tandis que le Bureau du Procureur des Magistrats a rĂ©digĂ© la plainte contre Caballero et FernĂĄndez, ont indiquĂ© nos sources ».
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