FRANCE đŸ‡šđŸ‡” (OFAST « Douaniers-Gendarmes-Policiers ») : le blanchiment et la drogue, des business XXL ?

Non, Frédéric, je ne me considÚre pas comme une mauvaise langue en disant que Gérald de Beauvau utilise ces campagnes XXL pour se promouvoir XXL dans les médias.

Par Fréderic Ploquin

Les mauvaises langues reprochent au gouvernement un « coup de com », mais pourquoi la puissance publique resterait-elle aphone alors que les dealers imposent leur propagande, saturent les rĂ©seaux de leurs mĂ©faits, Ă©talent leur armement, font couler le sang dans la rue et draguent les clients comme le ferait une PME performante et dĂ©complexĂ©e, sans oublier d’imposer le modĂšle culturel du caĂŻd aux poches pleines.

L’émergence d’un discours officiel, d’une contre-propagande, n’est pas forcĂ©ment honteuse.

Les opérations « place nette » sont des coups de pied dans les fourmiliÚres de la drogue.

Des coups de pied « XXL », mais des coups de pied, ce qui peut faire mal s’ils sont bien ajustĂ©s, mais dont on se remet plus facilement que d’une rafale de Kalachnikov.

L’État se rebiffe, donc, piquĂ© au vif par les accusations portĂ©es par des magistrats en premiĂšre ligne Ă  Marseille, qui par commission sĂ©natoriale interposĂ©e ont brisĂ© le silence de la justice en dressant un constat cruel.

En quelques mots, ces juges ont entĂ©rinĂ© l’idĂ©e que le combat contre la drogue Ă©tait « asymĂ©trique » et que le rapport de force n’était pas en faveur des forces de l’ordre.

Le « coup de com Â» est aussi un coup de torchon

Sur le plan sĂ©mantique, faire « place nette Â» revient Ă  lancer un grand mĂ©nage de printemps. L’expression est d’autant plus adaptĂ©e qu’un point de deal pollue le quartier oĂč il s’enkyste, au sein propre. Le trafic est une pollution sonore, avec les cris permanents des guetteurs. Il est une pollution Ă©cologique, Ă  cause des canettes et des papiers gras abandonnĂ©s par le personnel qui mange en gĂ©nĂ©ral sur le lieu de « travail Â», mais aussi du flux des consommateurs vĂ©hiculĂ©s. Il engendre enfin une pollution sociale, en ce que les revenus du trafic crĂ©ent des inĂ©galitĂ©s criantes et dĂ©tournent des jeunes de l’école.

Mais comme chacun sait, le mĂ©nage ne doit pas ĂȘtre fait une fois par an, il faut s’y atteler rĂ©guliĂšrement, presque tous les jours, sinon la poussiĂšre revient. Sinon les trafiquants reprennent leur privatisation de l’espace public. Sinon les fourmis, les prolĂ©taires de la came et leurs fĂ©roces contremaĂźtres, ces gĂ©rants de supĂ©rette qui manient l’arme Ă  feu plus souvent que les dĂ©clarations fiscales, reprennent leurs places respectives. La fourmiliĂšre, trĂšs vite, se recompose. Elle a l’habitude.

Le marchĂ© de la drogue est d’une souplesse Ă  toute Ă©preuve

Tout le monde est remplaçable et les volontaires ne manquent pas. MalgrĂ© les balles qui frappent surtout les petites mains, celles qui quadrillent le quartier, donnent l’alerte si les bleus pointent leur nez, coupent et emballent le produit, contrĂŽlent les clients et alimentent les vendeurs. Et c’est toute la limite de l’exercice, vouĂ© Ă  l’échec s’il n’est pas suivi dans le temps par une mobilisation de forces de l’ordre forcĂ©ment coĂ»teuse en hommes et chronophage.

Des opĂ©rations coup de poing peuvent permettre de remporter une manche, mais elles mettent rarement l’adversaire KO

Le retour des opĂ©rations « coup de poing Â» peut permettre de remporter une manche, mais elles mettent rarement l’adversaire KO. Pas de quoi inverser la tendance de fond rappelĂ©e par des magistrats qui jusque-lĂ  se taisaient, Ă  la diffĂ©rence des policiers, forts de reprĂ©sentants syndicaux qui ne mĂąchent pas leurs mots. Des magistrats qui ont bravĂ© l’ire de leur autoritĂ© politique en parlant de « mexicanisation Â» du trafic en France. Un mot lourd de sens Ă  travers lequel ils Ă©voquaient la poursuite des guerres de territoires entre voyous marseillais jusque dans les prisons, signe que les acteurs de ce marchĂ© sont peu sensibles, mentalement, Ă  la privation de libertĂ©, arme fatale de notre appareil rĂ©pressif.

Le tableau est sombre, celui d’une criminalitĂ© organisĂ©e XXL qui rĂšgne sur les flux commerciaux et financiers de la drogue en se jouant des frontiĂšres, prolongĂ©e sur le terrain par des petites structures indĂ©pendantes les unes des autres, voire concurrentes, qui ont fait de la violence leur deuxiĂšme peau. Le tout avec des produits stupĂ©fiants – cannabis, cocaĂŻne, hĂ©roĂŻne, drogues de synthĂšses – dont la production augmente sans cesse, couvrant largement les pertes dues aux saisies, permettant au prix au dĂ©tail de ne pas varier depuis plusieurs annĂ©es, lĂ  oĂč tous les autres produits de consommation ont vu leur prix flamber pour cause d’inflation.

Il serait cependant mesquin de ne pas crĂ©diter les forces de l’ordre, et donc le ministre de l’IntĂ©rieur, de certains succĂšs rĂ©cents, fruits de longues et plus discrĂštes investigations menĂ©es par la police judiciaire. Des opĂ©rations d’autant moins sujettes Ă  la mise en scĂšne qu’elles sont conduites sous le contrĂŽle de magistrats soucieux de contrĂŽler le verbatim.

La guerre qui a ensanglantĂ© l’agglomĂ©ration marseillaise en 2023, causant prĂšs de quarante morts, Ă©tait le fait de deux caĂŻds, de deux coqs trentenaires soucieux, pour le premier, Tic (sic), d’augmenter sa surface commerciale, et pour le second, Felix le Chat (re-sic), de dĂ©fendre son prĂ© carrĂ©. Une bagarre dans une discothĂšque de l’üle de Phuket, en ThaĂŻlande, autour du Nouvel An 2023, a servi de dĂ©clencheur Ă  la guerre, Tic, le conquĂ©rant, ayant eu le dessous sur Le Chat. Un affront qui allait se payer dans une mare de sang. Match aller, match retour dans la foulĂ©e, exhibition d’armes de guerre, recrutement de tueurs Ă  gage parfois mineurs -une premiĂšre en France- sur les rĂ©seaux sociaux.

Les deux gangs ont mis toutes leurs forces dans la bataille, contraignant les deux chefs Ă  trouver refuge Ă  l’étranger, Tic en AlgĂ©rie, pays d’origine de sa famille, le Chat au Maroc, oĂč il pensait avoir la paix. Mauvais calcul pour le second, qui a fait les frais d’un petit rĂ©chauffement des relations diplomatiques entre Rabat et Paris. La preuve, s’il en fallait, qu’un mĂ©nage local ne suffira jamais, mĂȘme si on le doit aux habitants de ces quartiers, otages du trafic de stupĂ©fiants de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration.

Demain, le consommateur n’aura plus besoin de se dĂ©placer : la drogue viendra Ă  lui Ă  vĂ©lo

« En matiĂšre de lutte contre la drogue, de lutte contre la criminalitĂ© et le blanchiment, il n’y a pas de guerre Ă  gagner, observait un ancien chef de la lutte anti-stupĂ©fiants. Tous ceux qui ont l’expĂ©rience du terrain le savent, il n’y a que des batailles Ă  mener. Elles sont petites ou grandes et se dĂ©roulent Ă  l’infini Â». Autant anticiper la suite : la dizaine d’opĂ©rations « place nette XXL Â» annoncĂ©es ne seront pas bien accueillis par les gĂ©rants des points de deal et leur personnel, mais leur redĂ©ploiement est dĂ©jĂ  Ă  l’Ɠuvre.

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Mais revenons un peu sur ce que j’Ă©crivais dĂ©but 2020 alors que GĂ©rald Darmanin Ă©tait en poste Ă  Bercy comme ministre de l’action et des comptes publics.

Aujourd’hui, cette apparente avancĂ©e ne permet avant tout que de zapper les derniers « exploits » de la DNRED et du dĂ©funt OCRTIS que la Gendarmerie ne put que constater, mais le contentieux existant inter services ne disparaĂźtra pas sur ordres. La judiciarisation des affaires de services spĂ©ciaux n’aura permis que de les affaiblir et de provoquer replis et retenues et qu’aujourd’hui, des ‘dalloziens’ se retrouvent aux manettes pour cadrer la lutte anti-stups est une aberration que seuls des « stratifs » et autres penseurs mamamouchis pouvaient envisager.

Certes, des efforts ont Ă©tĂ© faits au niveau des contrĂŽles sur l’entrĂ©e et la circulation des stups, bien que les rĂ©sultats trĂšs souvent brandis comme des prouesses par les ministres de tutelle des diffĂ©rentes rĂ©galiennes ne sont le fruit que de l’augmentation des flux d’approvisionnement et en aucun cas d’une amĂ©lioration de la performance des services. Dans le mĂȘme temps, le ministre GĂ©rald Darmanin continue de fermer des BSI (Brigade de surveillance intĂ©rieure de la Douane) et n’augmente pas de façon consĂ©quente les effectifs de la CELTICS (Cellule de lutte contre le trafic illicite par containers) alors qu’il est reconnu que ce moyen de transport permet l’introduction en Europe et en France de tonnage trĂšs important. Il est admis que l’ensemble des services n’interceptent que 15 % des drogues illicites consommĂ©s.

Que penser de l’Objectif n°3 qui sera d’accroĂźtre la lutte contre l’économie souterraine en neutralisant les circuits de blanchiment du trafic de stupĂ©fiants?

Que je sache, le TRACFIN, crĂ©Ă© par Michel Charasse, existe….sauf qu’il faut ĂȘtre autorisĂ© Ă  donner des signalements Ă  ce service…qui n’aime pas qu’on lui impose des mesures Ă  prendre et n’hĂ©sita pas Ă  licencier et faire condamner Ă  de la prison un de ses agents dans l’affaire Cahuzac.

Un ‘ukase’ de l’ex proc., ex directeur du TRACFIN Jean Baptiste Carpentier. Depuis, cet agent « lanceur d’alerte » a Ă©tĂ© repris par la Douane et cultive le silence imposĂ©.

Bon, le TRACFIN…pour avoir personnellement rencontrĂ© un de ses agents, c’est pas le top du top au niveau de la rĂ©activitĂ©, mais on se dit qu’on pourra compter sur les ex DG de la Douane française qui se succĂšdent au poste d’inspecteur gĂ©nĂ©ral au sein d’HSBC….pour signaler les dĂ©rives de ce puissant groupe du secteur bancaire... Que nenni, circulez, y a rien Ă  voir!

Avec la mesure 8, on apprend que les Ă©quipes en charge de l’analyse des cybertrafics seront renforcĂ©es…Mais ces promesses seront elles tenues?

Effectivement on a laissĂ© le deal se dĂ©velopper en France sous diffĂ©rentes formes; d’abord celui de proximitĂ© par l’extension des zones de non droit, et aujourd’hui par le deal via les rĂ©seaux sociaux qui prend une ampleur, chaque mois qui passe, plus importante. Les cyberservices (cyber Douane et cyber Gendarmerie) qui sont en charge ont des effectifs qui ne correspondent absolument pas aux besoins pour que l’efficacitĂ© soit au programme.

Attendra t’ on 20 ans pour rĂ©agir?

AprĂšs vĂ©rifications, des comptes twitter qui diffusent des offres de livraisons ventes de toutes sortes de drogues continuent d’exister et il est facile de constater que les suiveurs de ces comptes augmentent jour aprĂšs jour.

Seules des réponses automatiques de la cyber Gendarmerie confirment le signalement alors que la Cyber Douane de la DNRED est aux abonnés absents.

S’il y a bien une offre c’est qu’il y a une forte demande!
La question la plus difficile à résoudre est: pourquoi les gens se droguent et comment lutter contre ce phénomÚne.
« La drogue, ni les mĂ©dicaments psychotropes ne rĂ©solvent les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la prĂ©caritĂ©, Ă  la violence, au chĂŽmage ou Ă  l’isolement.
Elles ne sont que des paradis artificiels qui enrichissent des dealers et des industriels. Mais de cela, personne n’en parle.

Tarir la demande est la seule solution pour lutter efficacement contre le narcotrafic et son Ă©conomie souterraine. Tarir la demande commence par agir sur les futurs clients potentiels que sont les adolescents et les jeunes adultes.


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Quand aux sources,  rien de concret, alors qu’elles sont Ă  l’origine de la quasi totalitĂ© des affaires de stups ET DE blanchiment !

Qui dit ‘Police d’investigation’ veut dire que les sources par infiltrĂ©s, informateurs et aviseurs pour les Douanes doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©es.

Deux expériences en la matiÚre démontrent le contraire

FRANCE (blanchiment et corruption): Stéphanie Gibaud a répondu à mes questions

  • La plainte dĂ©posĂ©e contre les agents des douanes pour l’avoir utilisĂ©e en Ă©tat de faiblesse n’a pas Ă©tĂ© instruite alors que tout son dossier mĂ©dical avait Ă©tĂ© joint Ă  la plainte.
  • Elle a gagnĂ© au TA face Ă  Bercy en juillet 2022, ‘Bercy devant revoir sa position vis-Ă -vis de sa rĂ©tribution. Contre toute attente, Bercy a fait appel de la dĂ©cision (aux frais du contribuable) et a gagnĂ© cet appel…
  • StĂ©phanie Gibaud se pourvoie en Cassation / Conseil d’Etat. L’Audience… d’ici quelques mois.
  • CĂŽtĂ© UBS, la banque UBS Suisse a Ă©tĂ© condamnĂ©e ainsi que sa filiale UBS France et 5 de leurs dirigeants sur les faits d’évasion fiscale, blanchiment de capitaux et dĂ©marchage illicite des banquiers suisses en France. Et son procĂšs au pĂ©nal contre UBS pour le harcĂšlement qu’elle a subi, l’entrave Ă  sa mission d’élue et le discrĂ©dit que la banque lui a fait subir en mettant fin Ă  sa carriĂšre, aura lieu 5 jours en dĂ©cembre 2024.

La rĂ©action d’un haut-fonctionnaire douanier:

C’est incroyable et scandaleux. Je suis conduit Ă  penser qu’il y a une collusion de trĂšs haut niveau oĂč les ministres , cabinets ministĂ©riels et autres directeurs gĂ©nĂ©raux ne sont que des pions actionnĂ©s par ceux qui ont effectivement le pouvoir. De mon temps j’ai pu constater que certaines affaires passaient Ă  la trappe .

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Comment ne pas relire ce que m’écrivait Jean Henri Hoguet, le boss de la DNRED en 2020 sur les dĂ©cisions du conseil d’État:

Je commence Ă  dĂ©sespĂ©rer de cette situation qui ne cesse d’empirer. La justice ne fonctionne plus, les flics ne s’attaquent plus au niveau des dealers car les juges les remettent dehors faute de place en prison ou de structures plus adaptĂ©e. On ne s’attaque pas vraiment Ă  la consommation, comme on le fait en matiĂšre d’alcool en montrant les mĂ©faits des drogues.

Je ne vois pas de solutions , sauf à légaliser la drogue mais ce faisant on avoue notre incapacité à régler le problÚme .

Sur le problĂšme de la compĂ©tence des fonctionnaires de haut niveau responsables des services chargĂ©s de la lutte anti stups on touche au problĂšme gĂ©nĂ©ral du fonctionnement de l’administration qui selon moi marche de plus en plus mal depuis la crĂ©ation de l’ENA qui ne devrait concerner que quelques institutions: Conseil d’État, Cours des comptes  et pas l’ensemble de la fonction publique.

Comment ne pas relire les Ă©lucubrations du Conseil d’État !

FRANCE (bĂ©nĂ©fice de la protection fonctionnelle) : bienvenue en Absurdistan juridico-administratif et constat de la lĂąchetĂ© des DG successifs de la Douane Française

Relisons encore ce que m’Ă©crivait Jean Henri Hoguet, le patron de la DNRED qui me fit recruter Ă  Gibraltar.

La situation actuelle rĂ©sulte du fait qu’Auvigne n’a pas voulu intervenir auprĂšs de la Chancellerie. S’il n’a pas voulu intervenir c’est que, contrairement Ă  Puons qui demandait avec force cette intervention, d’autres »conseillers » l’en dissuadaient, probablement des Ă©narques ne connaissant rien Ă  ce monde de l’infiltration. Je ne sais pas qui Ă©tait ministre des Finances Ă  ce moment mais ce n’Ă©tait plus Charasse. Je sais pour avoir lancĂ© ces opĂ©rations d’infiltration Ă  la DNRED que c’Ă©tait risquĂ© et que personne Ă  la DG n’aimait prendre des risques et je ne parlais pas de mes initiatives Ă  la DG sauf au moment oĂč il fallait parler fric pour payer l’aviseur. Ceci pour dĂ©crire le climat psychologique qui rĂ©gnait Ă  la DG.

Lorsque l’affaire FiĂ©vet a Ă©clatĂ©e Ă  votre retour du Canada la mentalitĂ© gĂ©nĂ©rale Ă  la DG n’avait pas radicalement changĂ©e et la mentalitĂ© gĂ©nĂ©rale aux Finances Ă©tait toujours celle consistant Ă  faire rentrer de l’argent mais ne pas en dĂ©bourser.

C’est ce qui explique cet acharnement Ă  nier toute responsabilitĂ© dans cette affaire allant jusqu’au refus de lever le secret dĂ©fense sur cette affaire , tout cela conduit par des gens sans scrupules ne connaissant rien Ă  ces affaires d’infiltration et voulant dissimuler l’engagement et la responsabilitĂ© de l’État dans cette affaire. Le fait que les responsables douaniers connaissant cette affaire aient Ă©tĂ© systĂ©matiquement Ă©cartĂ©s des dĂ©bats est significatif Ă  cet Ă©gard, l’affaire a Ă©tĂ© prise en mains par l’Ă©narchie car il s’agissait de dĂ©fendre un membre Ă©minent de la corporation inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’inspection des Finances et DG de la Douane au moment de votre rapatriement du Canada .

Cette affaire lamentable est l’exemple triste de ce qu’est devenu l’État depuis qu’il est aux mains  d’une caste .

Aujourd’hui, 4 ans aprĂšs cet Ă©crit, rien n’a bougĂ©.

Le nouveau DG Florian Colas soldera-t-il enfin ces dossiers ?

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Avec ces quelques liens internet qui reportent les collusions entre les Ă©tudiants sortant des grandes Ă©coles françaises : ENA, HEC, polytechniques,….. on constate que ces pratiques collusoires se rĂ©percutent dans les conseils d’administration du CAC 40, la politique et l’inspection gĂ©nĂ©rale des finances. Le rĂ©sultat de cet entre soi Ă©tant la corruption, les conflits d’intĂ©rĂȘts, les dĂ©lits d’initiĂ©s, les parachutes dorĂ©s, l’absence de poursuites judiciaires…

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00536683/document

https://www.alternatives-economiques.fr/nombre-de-liens-entre-entreprises-cac-40-selon-administrateurs-membres-comite-de-direction-commun-0105201884296.html

https://www.bastamag.net/Le-pantouflage-a-l-Inspection-des-finances

https://www.bastamag.net/Inspecteurs-des-finances-une-caste-d-elite-qui-a-pour-mission-principale-de

https://www.bastamag.net/Ces-enarques-charges-de-piloter-la-politique-economique-de-la-France-qui

https://www.bastamag.net/Etre-banquier-et-haut-fonctionnaire-peut-on-eviter-les-conflits-d-interets-au

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