FRANCE đŸ‡«đŸ‡· (Bercy et Montreuil) : le trombinoscope des exĂ©cuteurs des basses Ć“uvres

En octobre 2004, Dominique Barella, le prĂ©sident de l’USM rĂ©Ă©lu Ă  ce poste pour deux ans Ă©crivait sur les hiĂ©rarques: « Incapables de conduire une pĂ©dagogie publique, incapables d’assumer la responsabilitĂ© d’actes pris sous leur autoritĂ©, ne rendent service ni Ă  nos concitoyens ni aux magistrats ?

Leur activitĂ© serait-elle seulement d’éditer des camemberts sur la productivitĂ© ?

Des hauts fonctionnaires qui n’assument jamais la moindre responsabilitĂ© mais qui savent toujours mentir et sont passĂ©s maĂźtre dans la rĂ©Ă©criture des faits.

Prenons l’exemple de Marc Fievet, l’agent infiltrĂ© « NS 55 DNRED », qualificatif et emploi pourtant reconnus par des Directeurs de la DNRED ou autres directeurs
dĂ©sormais en retraite
 mais qualificatif et emploi rejetĂ©s par les « seconds couteaux », des « énarques conseillers administrateurs » de Bercy et de Montreuil qui sont, comme toute la DNRED opĂ©rationnelle le sait, des gens qui ont la connaissance innĂ©e et absolue des opĂ©rations terrains.

Il faut les citer ces seconds couteaux, car ils méritent de figurer dans ce trombinoscope.

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Erwan Guilmin

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GĂ©rard Schoen

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Thomas Charvet

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Pas de photo

Elizabeth Melscoet

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Marc Fievet avait espĂ©rĂ© que Jean Dominique Comolli
Mais non, lui Ă©tait trop occupĂ© Ă  la SEITA pour brader la rĂ©gie (des tabacs) et n’en avait vraiment rien Ă  foutre, comme Jean Luc Viala d’ailleurs, qui n’avait qu’un seul souci, c’était d’amĂ©liorer son revers au tennis avec son entraĂźneur favori, qui avait Ă©tĂ© embauchĂ© Ă  la douane !!!

Pourtant Jean Dominique Comolli qui lui fut prĂ©sentĂ© dans le bureau du ministre Charasse, quelques jours aprĂšs sa nomination, aurait pu lever le petit doigt pour le sortir de la merde ‘juridico-administrative’ internationale dans laquelle il se trouvait par manque de rĂ©action de son successeur, Jean Luc Viala


Mais Jean Paul Garcia l’avait bien dit Ă  Marc Fievet au centre de dĂ©tention d’Alhaurin de la Torre en Espagne lors d’une visite qu’il lui rendit, quelques semaines aprĂšs son arrestation par Interpol, pour l’assurer du soutien total des autoritĂ©s françaises, en prĂ©cisant toutefois que pour la DG, donc DG, administrateurs et autres conseillers, les opĂ©rations mises en route du temps de Michel Charasse, le ministre et Jean Henri Hoguet, le boss de la DNRED faisaient parties d’un passĂ© rĂ©volu et seulement susceptibles d’ĂȘtre reniĂ©es.

Pourtant Ă  la DNRED, on aurait dĂ» bouger, mais pas de ‘bol’ pour Fievet, le ‘tout en rondeur’ Bernard PouyannĂ©, le papa de Patrick, qui n’ayant rencontrĂ© Fievet qu’une fois en prĂ©sence de Christian Gatard, ne pouvait ĂȘtre d’un grand soutien.

Pierre Mathieu DUHAMEL tenta une approche auprĂšs de Madame Strachan, la DG du Customs excise anglais, sans y mettre le paquet avant de partir pantoufler Ă  New York chez LVMH et devenir amnĂ©sique. Restait donc Joseph Le Louarn qui aurait pu et dĂ» intervenir. Mais pas de ‘bol’ non plus, Le Louarn, successeur de Hoguet Ă  la DNRED n’était pas un patron au sens noble du terme mais un parasite du systĂšme douanier. Joseph Le Louarn avait dĂ©montrĂ© tout au long de sa carriĂšre, un Ă©go surdimensionnĂ© par rapport Ă  ses qualitĂ©s et son seul souci n’était que la recherche de postes importants tout en restant totalement soumis aux dĂ©cisions d’abandon d’opĂ©rations engagĂ©es au mĂ©pris des responsabilitĂ©s inhĂ©rentes Ă  sa charge comme le soutien des ses agents ou de ceux considĂ©rĂ©s comme tels. C’est lui qui accepta la directive de Nicolas Sarkozy de suspendre toutes les opĂ©rations d’infiltration menĂ©es par la DNRED; il en oublia de prĂ©venir les principaux intĂ©ressĂ©s et alla jusqu’à refuser Ă  Christian Gatard, le boss de l’Échelon de Nantes, l’assistance pour couvrir une rĂ©union importante Ă  Paris de « narco-nĂ©gociants » pour l’enlĂšvement de 80 tonnes de haschich du cĂŽtĂ© de Djibouti.

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Pas de montĂ©e au crĂ©neau pour dĂ©fendre l’agent NS 55 !

NommĂ© Ă  la suite de Viala, arrive François AUVIGNE, qui aprĂšs un passage Ă  l’Inspection des finances Ă  sa sortie de l’ENA, avait Ă©tĂ© chargĂ© de mission Ă  la Direction des relations Ă©conomiques extĂ©rieures (DREE) de 1986 Ă  1988, puis conseiller technique aux cabinets de Jean-Pierre ChevĂšnement, alors ministre de la DĂ©fense (1988-1991) puis de Philippe Marchand, au ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Il avait ensuite dirigĂ© le cabinet de Jean-NoĂ«l Jeanneney au secrĂ©tariat d’Etat au Commerce extĂ©rieur puis Ă  celui de la Communication entre 1991 et 1993. De retour Ă  l’Inspection des finances, il en avait Ă©tĂ© chef de service adjoint de 1994 Ă  1997. AprĂšs le retour de la gauche au pouvoir en mai 1997, il avait Ă©tĂ© nommĂ© chargĂ© de mission auprĂšs de Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’Économie et des Finances, et de Christian Sautter, secrĂ©taire d’Etat au Budget. C’est lĂ  que Francois Auvigne gĂšre alors le courrier que Fievet a envoyĂ© Ă  DSK par la valise (diplomatique) du fond de sa cellule de Renous au Nouveau Brunswick. Francois Auvigne envoie immĂ©diatement au Canada messieurs Christian Gatard et Bernard Roux, l’attachĂ© douanier de Washington, accompagnĂ© du consul gĂ©nĂ©ral de France Olivier Arribe pour dire Ă  Fievet de plaider coupable alors que Bernard PouyannĂ© avait envoyĂ© Philippe Galy, alors attachĂ© Ă  Londres, lui dire Ă  Bellmarsh (prison Ă  Londres) qu’il pouvait et devait plaider non coupable au Canada.

Donc François Auvigne connaissait le dossier de Fievet avant de devenir Directeur GĂ©nĂ©ral de la Douane française. Plus Ponce Pilate que Ponce Pilate, il refusera toutes interventions au mĂ©pris de la continuitĂ© du service de l’État.

C’est ce qu’on appelle en langage plĂ©bĂ©ien un salaud institutionnel !

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Quand Ă  Alain CADIOU, ( deuxiĂšme en partant de la droite, accompagnĂ© de Jean-Yves Le Drian, dĂ©putĂ©, (Ă  gauche) et de la ministre Florence Parly au Budget Ă  l’époque aprĂšs une virĂ©e dĂ©couverte de la cĂŽte Ă  bord d’un des trois Cessna 406 de la base des douanes de Lann-BihouĂ©.). Alain CADIOU ne s’en occupera pas du tout et, maintenant, retirĂ© au Touquet Paris-Plage, il s’en tape que Fievet soit restĂ© 3.888 jours en taule!

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Mais comment ne pas relire l’interview donnĂ© par Jean Henri Hoguet lors d’une Ă©mission le Mardi 17 mai 2005 Ă  15 H 00, sur France Culture, dans l’émission « Le vif du sujet ».

Le Journaliste: mais vous, justement, vous Ă©tiez un de ses patrons; est-ce que lors de ses recours en grĂące, vous avez Ă©tĂ© consultĂ© par l’État?

Jean Henri Hoguet-Ex-Directeur de la DNRED: Jamais, jamais ! Non, Ce que je sais c’est que, quand FiĂ©vet, alors il y a dĂ» avoir, sans doute, une fausse manƓuvre quand on lui a dit de plaider coupable au Canada, donc, il en a pris plein les gencives, perpĂ©tuitĂ©, et lĂ , on a peut-ĂȘtre commis une erreur technique, je n’en sais rien, mais ce dont je suis sĂ»r, c’est que, quand FiĂ©vet alors est revenu et qu’on l’a, qu’il a Ă©tĂ© rejugĂ© Ă  Bobigny pour transformer la peine canadienne en peine française dans les geĂŽles françaises, je pense qu’à ce moment lĂ  et avant, il fallait intervenir du ministĂšre des Finances « dont dĂ©pend la douane Â» Ă  la chancellerie, au Garde des sceaux, en lui expliquant qu’un type qui est rentrĂ© et que le procureur gĂ©nĂ©ral, peut-ĂȘtre, devrait requĂ©rir une certaine indulgence pour ce type en faisant Ă©tat de ce qu’il avait fait pour nous. Hors, au moment oĂč il est rentrĂ©, il y a un nouveau directeur gĂ©nĂ©ral qui est arrivĂ© (C’était François Auvigne), qui avait jamais vu la douane, qui ne connaissait rien Ă  la Douane, mais enfin, c’est pas grave puisqu’il est inspecteur des finances, il a dit au chef de la DNRED, et je le tiens du chef de la DNRED de l’époque (C’était Jean Puons) ces informations et je n’ai aucune raison de mettre en cause sa parole. Il lui a rĂ©pondu : « Monsieur, je ne suis pas lĂ  pour assumer les dĂ©cisions prises par d’autres Â» et comme le chef de la DNRED de l’époque insistait en disant, mais Monsieur le directeur gĂ©nĂ©ral, on peut pas laisser une affaire comme ça etc. il lui a rĂ©pondu : Â» je ne veux plus entendre parler de cette affaire. Â» Et la conversation s’est arrĂȘtĂ©e lĂ , et moi je trouve inadmissible qu’un haut responsable de l’administration, un haut fonctionnaire tienne ce raisonnement, parce que
 si il a acceptĂ© d’ĂȘtre directeur gĂ©nĂ©ral des douanes, ça veut dire qu’il doit assurer la continuitĂ© de la responsabilitĂ© de l’Etat; hors en se lavant les mains, il ressemble Ă  Ponce Pilate, mais pas Ă  un haut fonctionnaire responsable.

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Jean Henri Hoguet qui a Ă©crit un livre sur sa vie au service de l’État ne pourra que constater que ce livre n’est pas prĂ©sentĂ© au musĂ©e de la Douane Ă  Bordeaux.

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Puis arriva l’onctueux François Mongin de 2002 Ă  2007, comme directeur gĂ©nĂ©ral des Douanes et droits indirects et parallĂšlement secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de Tracfin. Lui aussi sera d’une totale discrĂ©tion sur l’affaire Fievet.

Ses « sbires administrateurs Ă©narques et autres conseillers Â», agissant pour le convaincre que Fievet est un narco !

Depuis il officie chez HSBC, les gangsters de la finance !

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AprĂšs c’est JĂ©rĂŽme Fournel (photo Ă  droite), ( Il nous a rĂ©galĂ©s de ses exploits!) qui Ă  peine arrivĂ© Ă  Montreuil, interdit Ă  Fievet l’entrĂ©e de la DG, ukase transmis par Jean Paul Garcia qui Ă©tait alors en charge de l’A2. Reçu longuement dans le hall d’accueil par Garcia, Fievet ne put rencontrer Corinne CLEOSTRATE qui l’évitĂąt savamment et refusa mĂȘme le fanzine qu’avait prĂ©parĂ© Fievet pour le distribuer devant la DG.

En fin de journĂ©e, Fievet ne put rĂ©ussir Ă  rattraper l’administrateur civil GĂ©rard SCHOEN (photo Ă  gauche) qui se sauva Ă  sa vue!

JĂ©rĂŽme Fournel quand il apprit de la bouche de Jean Paul Garcia qu’un film Ă©tait en prĂ©paration, lui rĂ©torqua; « Ă‡a aussi, il va falloir que je m’en occupe!« 

JĂ©rĂŽme Fournel a pu compter sur Erwan Guilmin, Ă©narque et administrateur civil pour rĂ©pondre par la nĂ©gative Ă  toutes demandes d’indemnisation formulĂ©es par Fievet en rĂ©pĂ©tant jusqu’à l’orgasme que Fievet s’était mis Ă  son compte. Erwan Guilmin qui est un magouilleur le dĂ©montrera officiellement quelques annĂ©es plus tard lorsqu’il sera pris et confondu d’avoir pratiquer le caviardage sur un document classĂ© « SECRET DÉFENSE » alors qu’il avait rejoint la DNRED comme DOD (Directeur des opĂ©rations douaniĂšres).

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Quand Ă  HĂ©lĂšne Crocquevielle, il est impossible d’en dire la moindre chose, vue son insignifiance au poste de DG qu’elle occupa durant 4 ans, exception faite de sa facilitĂ© Ă  jeter l’agent du contribuable par la fenĂȘtre.

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L’espoir restait intact qu’enfin un DG assume la responsabilitĂ© de ce lĂąchage et ce DG c’était Rodolphe Gintz!

Lui n’a rien fait !

Ah, si, courageusement, il a bloquĂ© Fievet sur Twitter, indiquant qu’il ne voulait ĂȘtre complice de diffamations.

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Isabelle Braun-Lemaire (@Dgdouanefrance) / Twitter

Reste aujourd’hui Isabelle Braun-Lemaire
qui dĂ©sormais porte l’uniforme!

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