Le dernier rapport du Sirasco, qui scrute les méthodes des bandes criminelles, décrit une France gangrenée par le trafic de drogue, duquel découlent de multiples fléaux meurtriers.
Mocro-Maffia belgo-néerlandaise, «confraternités» nigérianes, voleurs géorgiens, hackeurs russophones, clans balkaniques, gangs de motards, délinquants de cité, grand banditisme corse… Les groupes criminels, qu’ils soient nationaux ou issus d’Afrique ou d’Europe de l’Est, ont fait de la France leur terrain de jeu et une plaque tournante du trafic d’armes de guerre et de drogue dure, tout en se spécialisant dans la technologie, déplore la police judiciaire dans un tout récent rapport interne dont le contenu a été dévoilé au Figaro.
Ce document fleuve du service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (Sirasco), qui recense annuellement les méthodes, lieux d’action et marchés d’approvisionnement des bandes de malfaiteurs les plus actives dans l’Hexagone, désigne le trafic de stupéfiants comme une véritable «matrice criminelle», qui alimente tout un tas d’autres d’exactions.
Le point de vue de Marc Fievet
Il faut craindre seulement que le bon sens pour lutter contre la drogue et ses méfaits ne soit pas au programme de nos décideurs.
Toujours la guerre à outrance, sans pour autant y mettre les vrais moyens.
Une administration performante aujourd’hui pour définir les risques actuels et à venir mais qui se gardent de définir toutes stratégies réelles pour enrayer l’escalade à laquelle nous assistons depuis 20 ans.
A la Douane, on sublime désormais dans la « com » et entre uniformes, médailles, commémorations et autres manifestations pour se promouvoir, nos frontières sont toujours des passoires par manque de personnels et de moyens techniques.
Tout va très bien, nos gabeloux s’entraînent pour le défilé du 14 juillet.
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