FRANCE 🇫🇷 (Narco-business) : les brokers et autres narcos peuvent continuer le ‘job’ en toute quiétude

Quand les ‘nuls’ XXL sont aux manettes

« On a des résultats, notamment grâce aux opérations ‘Place nette’ qui se multiplient, qui nous permettent de rendre des quartiers à des français qui les avaient perdus parce qu’ils étaient tenus par les trafiquants, je vous confirme qu’on va continuer à en créer, vu les budgets en très forte augmentation du ministère de la Justice pour aller encore plus vite« .

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INDOCHINE française 🇫🇷 (Douane) : tout était bon pour faire rentrer du fric

En 1881, l’État se fit fabricant de drogue à Saïgon, alors en Indochine française, comme il était fabricant de tabac en métropole.

Par Gérard-Michel Thermeau.

Tout avait bien commencé pourtant. La loi du 19 juillet 1845 assimilait l’opium à un poison, le rangeant, au même titre que la morphine, dans la liste des substances vénéneuses et renforçant son contrôle à la vente. À l’occasion de l’Exposition universelle de 1851, les Français dénonçaient vertueusement les méthodes britanniques en Inde : l’administration fiscale britannique avait créé des bureaux de débit de liqueurs et d’opium pour favoriser les recettes de la taxe dite akbarie. Seuls des Anglo-saxons pouvaient ainsi faire fi de la santé publique pour remplir les caisses de l’État.

Dix ans plus tard, toutes ces belles intentions et ces nobles indignations avaient été oubliées. La Cochinchine était devenue une possession française : la conquête de l’Indochine commençait.

Avec l’arrivée d’immigrants chinois, la consommation d’opium allait se développer. L’administration coloniale française vit tout de suite les profits qu’elle pouvait en retirer : l’opium fut taxé comme l’était l’alcool. L’impôt fut d’abord affermé à des Chinois mais la redevance annuelle rapportait peu en regard de l’accroissement continuel de la vente.

Une manufacture d’État pour fabriquer la drogue

Aussi, en 1881, le système de la ferme fut abandonné au profit de la régie. L’État se fit fabricant de drogue comme il était fabricant de tabac en métropole. Une superbe manufacture d’opium, une manufacture d’État, fut construite au centre même de Saïgon, rue Paul-Blanchy, occupant plus d’un hectare. Elle employait 25 Européens et 200 Asiatiques.

Dans les premières décennies, l’opium fumé en Indochine provenait en presque totalité de l’Inde britannique, suite à l’arrêt des exportations du Yunnan.

L’Administration des Douanes et Régies vendait les boîtes d’opium, par l’intermédiaire des Receveurs, soit directement aux consommateurs soit par l’intermédiaire de débitants qui tenaient des maisons spéciales, appelées fumeries.

L’opium était livré aux fumeurs dans des boites en laiton de 5, 10, 20, 40 et 100 grammes. On employait une telle quantité de feuilles de laiton parce qu’il y avait une forte concurrence en France pour en obtenir la fourniture auprès des adjudicataires.

Ces boites portaient l’estampille de la Régie et des marques de lot qui permettaient de se référer au procès verbal en cas de présomption de fraude.

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BIRMANIE 🇲🇲 (OPIUM) : environ 1 080 tonnes d’opium, essentiel à la fabrication de l’héroïne, ont été produites en 2023 contre 790 en 2022

La Birmanie est devenue le premier producteur d’opium au monde en 2023, selon le dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), publié mardi 12 décembre 2023

L’ONUDC estime que l’« économie des opiacés » en Birmanie rapporte entre 1 et 2,4 milliards de dollars, soit l’équivalent de 1,7% à 4,1% du PIB du pays. Les difficultés d’accès aux marchés et aux infrastructures publiques, l’inflation galopante « semblent avoir joué un rôle important dans la décision des agriculteurs de cultiver davantage de pavot à la fin de l’année 2022 », selon le rapport.

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FRANCE 🇨🇵 (Narco-business) : « Totalement déculpabilisés, ils vendent la drogue comme une marchandise ordinaire » déplore le galicien Samuel Vuelta-Simon, procureur de Toulouse

Il y a 30 ans, c’est déjà ce que je constatais au quotidien.

Les organisations de narcotrafiquants que j’infiltrais alors étaient toutes dirigées par des managers qui avaient un comportement identique à tout manager d’un secteur de distribution de produits légaux.

Pourtant, aucune décision politique importante ne fut prise à l’époque face à ce constat.

Le galicien Samuel Vuelta-Simon, après son passage à l’OFAST, ne pouvait pas ne pas le savoir.

Oui, les techniques de management, d’approvisionnement, de distribution n’ont rien à envier aux meilleures entreprises internationales. C’est une réalité et le fait que les produits soient illicites, n’est qu’un paramètre intégré par ce secteur d’activités.

Quand à la déculpabilisation dans ce business, je pense personnellement que dans d’autres secteurs comme celui de la pharmacie ou/et de l’armement, les commerciaux, les managers, les actionnaires et les politiques ne se sentent, eux-aussi , absolument pas coupables d’une quelconque responsabilité morale. Et pourtant !

Lire l’article de La Dépêche

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LAOS 🇱🇦 : arrestation du narcotrafiquant Malaisien Ong Gim Wah

l’Office de contrôle des stupéfiants (ONCB) de Thaïlande et les autorités du Laos collaborent pour extrader vers la Thaïlande le malaisien Ong Gim Wah qui a été appréhendé au Laos lors d’une mission conjointe le 29 décembre

“Les autorités pensent qu’il travaillait avec des réseaux de trafiquants de Thaïlande, de Malaisie, de Chine, de Singapour et du Laos, et qu’il utilisait la Thaïlande pour blanchir de l’argent et comme point de transit pour l’acheminement de narcotiques vers des pays tels que la Malaisie, Taïwan et l’Australie”, précise le Bangkok Post.

Ong, dont la tête a été mise à prix d’un million de bahts (29 036 dollars), jouait un rôle central dans l’achat de drogues et dans la liaison avec les cartels de la drogue dans la région du Triangle d’Or depuis 2006.

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FRANCE 🇫🇷 (OFAST): en 2023, les trafics de drogue toujours plus florissants et plus violents

Constat d’échec de la politique menée

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

Extraits de l’article paru dans Les Échos

21.000 emplois à temps plein

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.

Pour mener ce qu’il appelle « la mère de toutes les batailles », le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’a pas lésiné sur les moyens pour « pilonner » les points de deals et tenter de déstabiliser les trafics. Mais la tâche est titanesque. Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps plein.

« Narchomicide »

Les produits ont une rentabilité élevée pour les organisations criminelles. « La cocaïne est achetée entre 28.000 et 30.000 euros le kilo et revendue entre 65 et 70 euros le gramme », détaille Stéphanie Cherbonnier. Sur ce marché dynamique, alimenté par une « production en hausse » et une « forte demande diversifiée, notamment en produits de synthèse », la concurrence est féroce et justifie le recours à la force.

« Il y a une volonté incontestable d’éliminer physiquement des concurrents », note le patron de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO), Yann Sourisseau. Désormais, des commandos équipés d’armes de guerre n’hésitent plus à « rafaler » en pleine rue, observe un enquêteur. 

157 tonnes interceptées

Les petits soldats de cette guerre meurtrière sont jeunes, eux aussi. Sur les 450 victimes recensées en 2023 par la police, « 30 % ont moins de 20 ans », a récemment noté son directeur général, Frédéric Veaux. Et « 20 % des auteurs ont entre 16 et 19 ans », selon les statistiques de l’OCLCO.

Face aux narcotrafiquants, policiers, gendarmes, douaniers et magistrats bataillent pied à pied. En 2022, les saisies ont battu un nouveau record historique avec plus 157 tonnes interceptées, cannabis (128,6 tonnes) et cocaïne (27,7 tonnes) en tête. Mais elles ne concernent qu’une petite partie des volumes en circulation.

Sur le front des violences, 123 auteurs mis en examen et écroués, recense l’OCLCO. L’an dernier, « 8.000 armes ont été saisies, en hausse de 10 % par rapport à 2021 », ajoute Stéphanie Cherbonnier. Mais le constat demeure : malgré une répression tous azimuts, les trafics n’en finissent pas de se développer.

Plan national européen

« Les politiques pénales même sévères ne dissuadent pas » les trafiquants, reconnaît la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri. « Ils vont pour trente ans en prison et ça ne les dissuade pas. »

Alors certains redoutent déjà de voir la situation déraper comme en Belgique ou aux Pays-Bas.

Une difficile coopération judiciaire

Mais traquer les têtes des trafics bute sur l’écueil de la coopération judiciaire. « Les barons de la drogue […] sont réfugiés dans un certain nombre de pays où les processus d’extradition sont aujourd’hui interrompus », a résumé la procureure de Paris, Laure Beccuau. Sous le soleil du Maroc, d’Algérie et surtout de Dubaï, ils blanchissent leur argent et continuent à gérer leurs réseaux.

Même si, officiellement, les liens avec l’émirat se sont améliorés ces dernières années, les difficultés persistent. Plusieurs têtes de réseau recherchées par la France ont été interpellées ces dernières années à Dubaï. Mais à ce jour, seules deux ont été extradées.

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WORLWIDE (NARCO-BUSINESS – NARCOTRAFIC – SERVICES ANTI-STUPS) : nouvelle enquête mondiale menée par l’OCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project) et le CLIP

C’est une enquête menée sur plus de 40 médias dans plus de 20 pays d’Amérique et d’Europe, dont Narcodiario, basée sur une fuite sans précédent, révèle comment la carte mondiale du crime organisé est en train de se modifier.

A suivre prochainement

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ETATS-UNIS 🇺🇸 (DEA) : les dernières ‘narconews’ au 5 novembre 2023

Reseda Man Sentenced to 12 Years in Federal Prison for Selling Dozens of ‘Ghost Guns’ and Pound Quantities of Meth

November 03, 2023

LOS ANGELES – A San Fernando Valley man was sentenced today to 144 months in federal prison for illegally selling firearms – including dozens of so-called “ghost guns” – and also selling pound quantities of methamphetamine. Julio Ernesto Lopez-Menendez, 27, of Reseda, was sentenced by United States District Judge André…

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Angelina County Man Sentenced to Federal Prison for Trafficking Meth

November 03, 2023

BEAUMONT, Texas – A Lufkin man has been sentenced to federal prison for trafficking drugs in the Eastern District of Texas, announced Drug Enforcement Administration (DEA) Special Agent in Charge Daniel C. Comeaux of the Houston Division and U.S. Attorney Damien M. Diggs. Daniel Lopez, 38, pleaded guilty to conspiracy…

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DEA Investigations Result in Three Southern Oregon Drug Traffickers Pleading Guilty in Federal Court

November 01, 2023

MEDFORD, Ore.—The U.S. Attorney’s Office for the District of Oregon announced today that three southern Oregon drug traffickers, including the head of a Klamath Falls, Oregon, drug trafficking organization, have pleaded guilty in federal court following investigations by the U.S. Drug Enforcement Administration’s (DEA) Medford resident office. Juan Jessie Martinez-Gil…

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Three More Sentenced in Laredo Drug Trafficking Conspiracy

November 01, 2023

LAREDO, Texas – Three Laredo residents have been sentenced for their roles in a conspiracy to distribute cocaine and launder money, announced Drug Enforcement Administration (DEA) Special Agent in Charge Daniel C. Comeaux of the Houston Division and U.S. Attorney Alamdar S. Hamdani. Cesar Mendiola, 57, Rafael Rodriguez, 63, and…

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Car Battery Conspiracy: Three Men Convicted of Cocaine Trafficking

November 01, 2023

CORPUS CHRISTI, Texas – Two men have pleaded guilty to conspiring to traffic cocaine across the border, announced Drug Enforcement Administration (DEA) Special Agent in Charge Daniel C. Comeaux of the Houston Division and U.S. Attorney Alamdar S. Hamdani. Mikeal Jovany Phillips, 35, Huffman, and Juan Andres Rodriguez-Murillo, 31, Mexico…

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Guns and Heroin Result in 10+ Years in Prison

November 01, 2023

KANSAS CITY, Mo. – A St. Joseph, Mo., man was sentenced in federal court today for his role in a conspiracy to distribute heroin and for illegally possessing firearms. Franklin T. Hicks Jr., also known as “Frankie,” 43, was sentenced by U.S. District Judge Greg Kays to 10 years and…

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Members of Mexican Cartel Pipeline Indicted on Charges of Distributing Large Quantities of Fentanyl in Adams County

November 01, 2023

Brighton, CO — Today, the DEA Rocky Mountain Field Division joined Colorado’s 17th Judicial District Attorney Brian Mason, the Drug Trafficking Unit of the Adams County DA’s Office, and the North Metro Task Force to announce grand jury indictments against nine people accused of funneling fentanyl, methamphetamine, and cocaine into…

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IRAN 🇮🇷 – KURDISTAN – TURQUIE 🇹🇷 (conférence du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) sur la lutte contre les drogues et les substances psychotropes) : des envoyés turc et iranien abordent le trafic de drogue dans la région du Kurdistan

C’est Kurdistan 24 qui rapporte que les envoyés turcs et iraniens à Erbil ont prononcé dimanche un discours lors de la conférence du gouvernement régional du Kurdistan (GRK)

The Turkish consul general, Mehmet Mevlut Yakut (left) and the Iranian consul general, Nasrollah Rashnoudi, Oct. 15, 2023 (Photo: Kurdistan 24)

Les consuls généraux turc et iranien ont souligné la volonté de leur pays d’aider les Kurdes à lutter contre l’épidémie de stupéfiants qui sévit actuellement dans la région. Mehmet Mevlut Yakut, consul général de Turquie à Erbil, a appelé à des efforts intensifiés entre le GRK, la Turquie et l’Irak pour lutter contre le trafic de drogue. Yakut a ajouté que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s’est engagé dans la contrebande et le trafic d’opioïdes de contrebande

Mehmet Mevlut Yakut, consul général de Turquie à Erbil, a appelé à des efforts intensifiés entre le gouvernement régional du Kurdistan, la Turquie et l’Irak pour lutter contre le trafic de drogue. Il a également révélé que des membres du PKK étaient régulièrement arrêtés pour trafic de drogue en Turquie.

« Les forces de l’ordre turques ont saisi près de deux millions de comprimés de Captagon, plus de quatre millions de comprimés d’ecstasy, 13 tonnes de méthamphétamines et 11 kg d’autres amphétamines au cours des huit premiers mois de cette année », a ajouté Yakut.

Nasrollah Rashnoudi, consul général d’Iran à Erbil, a souligné que l’Iran avait toujours démontré sa volonté de coordonner et d’aider les pays de la région dans leurs efforts pour lutter contre l’épidémie d’opioïdes dans la région dans son ensemble. Rashnoudi a également souligné que les passeurs ciblent souvent les jeunes et que « nous devons les combattre par tous les moyens possibles ».

Par ailleurs, le ministre du Travail et des Affaires sociales du GRK, Kwestan Mohammed, a révélé qu’en 2023, « 5 283 personnes ont été condamnées jusqu’à présent, dont 1 970 pour usage et trafic de drogue, dont 74 femmes et 1 230 hommes. « , 480 sont des trafiquants et 617 sont des toxicomanes. »

Le Premier ministre de la région du Kurdistan, Masrour Barzani, qui a également prononcé un discours lors de la conférence, a appelé la communauté internationale à formuler une stratégie commune avec son gouvernement pour lutter contre la menace croissante des stupéfiants dans la région kurde d’Irak.

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EUROPE 🇪🇺 (Cannabis) : nouveaux défis pour les politiques et les pratiques

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EXTRAIT de statista

À l’heure où certains experts pointent du doigt l’échec des politiques de répression et où plusieurs pays prennent une approche radicalement différente en choisissant la voie de la dépénalisation, la législation française en matière d’usage et de détention de cannabis fait toujours partie des plus répressives d’Europe. Comme le montre notre carte, si aucun pays européen n’a pour le moment officiellement légalisé le cannabis récréatif, certains, comme l’Espagne et les Pays-Bas, tolèrent ou encadrent sa consommation.

D’autres l’ont décriminalisé, comme le Portugal, l’Italie, la Belgique, la Suisse ou encore la République tchèque, où l’usage et la détention de petites quantités à des fins personnelles ne constitue pas un délit (mais peut dans certains cas toujours être passible d’une amende).

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Extrait de CANA REPORTER

La légalisation du cannabis est un sujet de plus en plus universel, de plus en plus de pays attrapant la « vague verte », modifiant les lois et créant des réglementations spécifiques pour permettre l’utilisation de la plante. Nous avons fait un voyage virtuel dans le monde de la légalisation du cannabis, pour comprendre où en sont les pays dans leur relation avec cette plante millénaire.

L’Europe sur la crête de la vague verte

En Europe, où 27 pays ont déjà légalisé l’usage médical, seul Malte a effectivement admis l’usage récréatif, fin 2021. A Malte, il est possible de transporter jusqu’à 7g de fleurs de cannabis et l’auto-culture est autorisé jusqu’à 4 plantes par logement. Il est également permis de créer des associations, qui peuvent cultiver du cannabis pour le distribuer à ses membres jusqu’à un maximum de 7g par jour et 50g par mois.

Il y a aussi deux pays qui ont annoncé des projets pilotes pour la légalisation de l’usage personnel, la Suisse et le Luxembourg.

Dans de nombreux autres pays, l’usage personnel, bien qu’illégal, finit par être pratiquement dépénalisé, certaines lois étant plus ouvertes que d’autres

En Hollande, mondialement connue pour ses cafés, et en Espagne, également célèbre pour ses Clubs Sociaux et Associations et pour l’autorisation d’auto-cultiver jusqu’à 2 plantes pour sa propre consommation, la législation n’est pas claire, existant une sorte de zone grise ou de désobéissance civile généralisée.

Bien que l’utilisation personnelle en Espagne soit apparemment autorisée, la vérité est que nos frères contiennent un énorme paradoxe : l’Espagne est le pays d’Europe qui pénalise le plus la consommation, avec environ 43 % des sanctions appliquées à travers l’Europe liées au cannabis. Quant à l’usage médical, il était considéré comme « illégal » et les médecins n’étaient pas autorisés à prescrire du cannabis. Cependant, la loi sur le cannabis médical a été récemment approuvée et on s’attend à ce que d’ici la fin de l’année, des produits à usage médical commencent à apparaître dans les pharmacies.

L’un des pays qui a attiré beaucoup d’attention sur la question de la légalisation de l’usage personnel est l’Allemagne, où la coalition gouvernementale actuelle s’est engagée à légaliser l’usage des adultes. L’un des plus grands doutes, cependant, réside dans le moment où cela se produira réellement. Certains pointent vers 2023/2024, d’autres prolongent cet événement jusqu’en 2026. Ce que la plupart pensent, cependant, c’est qu’avec la légalisation complète en Allemagne, l’effet domino dans le reste de l’Europe sera inévitable.

Au Royaume-Uni, où le cannabis à des fins médicales est réglementé depuis 2018, on parle également de la possibilité de légaliser l’usage personnel, mais toujours sans avancées concrètes majeures.

En France, le pays qui aurait le plus de consommateurs par habitant, il existe une politique très stricte concernant l’usage personnel et, malgré la légalisation de l’usage médical en 2013, l’accès est également assez restreint. En mars 2021, un programme d’essai de 2 ans a été lancé, offrant des traitements gratuits à base de cannabis à un groupe de 3 XNUMX patients. Récemment, un groupe de sénateurs français s’est engagé sur la proposition de créer une loi pour la légalisation totale du cannabis dans le pays.

L’Italie, où l’usage médical est légal depuis 2013, essaie également activement de changer ses politiques concernant le cannabis, les discussions sur la légalisation ayant récemment été relancées avec la proposition la plus récente qui a été présentée, qui comprend l’auto-culture jusqu’à 4 plantes. . 

En terminant notre voyage au Portugal, qui est devenu en 2001 le premier pays au monde à décriminaliser non seulement le cannabis mais aussi d’autres drogues, nous trouvons un gros point d’interrogation. En 2018, le Portugal a légalisé l’usage médical, bien que l’accès soit encore très restreint, tant en termes de produits disponibles qu’en termes de pathologies pour lesquelles le cannabis peut être prescrit.

En ce qui concerne l’utilisation personnelle, en juin, un nouveau projet de loi a été soumis par le Bloco de Esquerda pour légalisation, qui devrait être voté à l’Assemblée de la République au cours du mois de septembre. Bien qu’il soit impossible de prédire un résultat, en regardant les dernières propositions qui ont été présentées et qui ont réussi à être discutées dans la spécialité, beaucoup pensent que la légalisation se rapproche de plus en plus.

Ainsi s’achève notre petit tour du monde de la légalisation du cannabis qui, enfin, dans les années 20 du 21 ème siècle, laisse derrière elle une histoire de décennies de prohibition et de désinformation. Alors que de plus en plus de pays à travers le monde légalisent l’usage médical et récréatif du cannabis, la stigmatisation est brisée, les préjugés sont clarifiés et l’une des plantes les plus anciennes de la planète est libérée. 

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EXTRAIT du Rapport 2023 sur les drogues de l’EMCDDA (European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction)

Les politiques nationales sur le cannabis et les défis réglementaires deviennent de plus en plus complexes

Plantes de cannabis

Les politiques et les réponses réglementaires au cannabis sont de plus en plus confrontées aux nouveaux défis posés par les nouvelles formes et utilisations de cette substance. Les développements dans ce domaine semblent être influencés en partie par la création de marchés de cannabis récréatif dans les Amériques et en partie par un intérêt commercial accru pour le développement de produits de consommation contenant des extraits de la plante de cannabis. La portée des politiques nationales en matière de cannabis en Europe s’élargit progressivement et englobe désormais, outre le contrôle du cannabis illicite, la réglementation de certaines formes de cannabis à des fins thérapeutiques et l’émergence de produits commerciaux contenant des dérivés de la plante de cannabis

Des données de référence sont nécessaires pour évaluer l’impact d’éventuels changements dans la réglementation du cannabis

Certains États membres de l’UE modifient également leur approche politique en matière de consommation récréative de cannabis. En décembre 2021, Malte a légiféré sur la culture à domicile et la consommation de cannabis en privé, aux côtés de clubs de culture communautaires à but non lucratif, à des fins récréatives. L’Allemagne envisage d’autoriser la culture à domicile et les clubs à but non lucratif, et le Luxembourg envisage d’autoriser la culture à domicile ; les deux pays s’attendent à ce qu’un système de vente soit développé ultérieurement. Les Pays-Bas testent un modèle de chaîne d’approvisionnement fermée en cannabis pour les coffeeshops, et la Tchéquie a également annoncé son intention de mettre en place un système de distribution réglementé et taxé. En outre, la Suisse, pays tiers, a commencé à autoriser des essais pilotes de systèmes de vente ou d’autres systèmes de distribution pour des résidents spécifiques de certaines villes. Quelle que soit la nature de tout changement de politique dans ce domaine, une évaluation de son impact dépendra de l’existence de bonnes données de référence pour fournir une base pour un suivi et une évaluation continus.

Comprendre les implications pour la santé publique de la grande disponibilité et de l’utilisation des produits à base de cannabis

Le cannabis reste la substance illicite la plus couramment consommée et, en 2021, les quantités de résine de cannabis et d’herbe de cannabis saisies ont atteint leur plus haut niveau depuis une décennie, ce qui indique la forte disponibilité continue de cette drogue. Dans l’ensemble, l’analyse de cette année conclut qu’il est nécessaire de mieux comprendre les problèmes rencontrés par les consommateurs de cannabis ainsi que les voies d’orientation et les options de traitement existantes. Le cannabis serait responsable d’une part importante des nouvelles admissions pour traitement de toxicomanie en Europe, mais la situation semble assez hétérogène entre les pays, tant en termes de situation actuelle que de pratiques de reporting. Une étude récente de l’EMCDDA a observé une disponibilité accrue de traitements psychosociaux, tels que les thérapies cognitivo-comportementales, pour les personnes confrontées à des problèmes de consommation de cannabis, mais dans l’ensemble, il reste nécessaire de mieux comprendre dans quelle mesure les consommateurs de cannabis recherchent de l’aide pour leurs problèmes et quels types de services sont susceptibles d’être appropriés pour répondre aux besoins dans ce domaine.

Diversification et falsification

Il existe également une diversité croissante de produits à base de cannabis disponibles en Europe. Il s’agit notamment d’extraits et de produits comestibles très puissants, qui ont été associés à des présentations de toxicité aiguë dans les services d’urgence des hôpitaux. En 2021, il y a eu une augmentation globale des rapports faisant état de matières végétales contenant du THC ou d’autres cannabinoïdes naturels aux côtés de cannabinoïdes synthétiques. Cela a alimenté les inquiétudes selon lesquelles les produits à base de cannabis, généralement à faible teneur en THC, seraient frelatés avec de puissants cannabinoïdes synthétiques, soulignant l’importance de l’analyse toxicologique pour détecter ces substances. Les matières végétales frelatées peuvent ressembler à du cannabis naturel et peuvent donc être vendues à tort comme du cannabis à des consommateurs sans méfiance. Certains cannabinoïdes synthétiques sont extrêmement puissants et ont été associés à des surdoses mortelles et non mortelles. Les produits comestibles au cannabis sont des produits alimentaires, généralement des « bonbons » infusés avec de l’extrait de cannabis, qui sont de plus en plus disponibles sur le marché européen illicite depuis 2021. Ces produits présentent des risques en raison de leur teneur en THC et de la possibilité qu’ils puissent être confondus avec des produits commerciaux légitimes. surtout par les enfants. Certains de ces produits comestibles sont disponibles dans des emballages qui ressemblent à des produits commerciaux et certains échantillons contiennent également des cannabinoïdes synthétiques, augmentant encore les problèmes de santé dans ce domaine.

HHC – le premier cannabinoïde semi-synthétique apparaît sur le marché européen des drogues illicites

Distributeur automatique vendant des produits HHC

La diversité sur le marché du cannabis s’est encore accrue en mai 2022, lorsque le premier cannabinoïde semi-synthétique, l’hexahydrocannabinol (HHC), a été identifié comme étant disponible en Europe. Le HHC est chimiquement similaire au delta-9-tétrahydrocannabinol (delta-9-THC), la principale substance psychoactive du cannabis, et il semble avoir des effets globalement similaires. Cependant, ni la pharmacologie ni la toxicologie du HHC chez l’homme n’ont été étudiées en détail. En 2022, le HHC a été identifié dans les deux tiers des États membres de l’UE et a été commercialisé dans certains États membres de l’UE et vendu comme alternative « légale » au cannabis. Le HHC peut être pulvérisé ou mélangé à de l’herbe de cannabis à faible teneur en THC, dont l’apparence et l’odeur peuvent ressembler à celles du cannabis illicite. Il est également apparu dans les vapes et les produits alimentaires. On pense que le HHC est synthétisé à partir du cannabidiol (CBD), lui-même extrait du cannabis (chanvre) à faible teneur en THC. Depuis son émergence, d’autres cannabinoïdes semi-synthétiques ont également été détectés, suggérant un intérêt commercial dans ce domaine. La nouveauté de ces formes de cannabis et le manque de preuves empiriques signifient qu’il existe une incertitude considérable quant à l’impact possible de ces substances sur la santé humaine.

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En France, la place Beauvau continue sa guerre à outrance contre les fumeurs de haschich et consommateur d’autres produits stupéfiants en les criminalisant.

EXTRAIT de LA GUERRE A LA DROGUE ET LES INTÉRÊTS DES ÉTATS

Combien de milliards pour un tel résultat ?

Les politiques mises en place par les Politiques et autres hauts fonctionnaires sont responsables de cet échec majeur !

Et aujourd’hui, en France, pays des lumières, on ne peut que constater que Gérald Darmanin n’a pas payé sa facture d’électricité !

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EXTRAIT de : FRANCE : quant aux méthodes des régaliennes pour lutter contre le trafic de drogue

Le narcotrafic, et tout ce qui en découle, ne semble pas être pris au sérieux par nos décideurs politiques qui continuent à laisser les régaliennes affectées à cette tâche, et ses différentes hiérarchies, faire « joujou » avec les moyens mis à leurs dispositions pour surtout dérouler des plans de carrière qui trop souvent vont privilégier des réussites personnelles à l’atteinte de résultats probants dans la lutte contre la drogue.

Les invités d’Arnaud Ardoin – LCP

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FRANCE 🇫🇷 (OFAST) : doit revoir sa doctrine

Au risque de voir la situation dégénérer comme aux États-Unis, avec la crise des opioïdes, en êtes-vous consciente madame Stéphanie Cherbonnier ?

C’est Le Monde qui revient sur la problématique majeure pour faire face à des trafics se régénérant sans cesse, policiers et magistrats spécialisés convoquent à l’envi le mythe de Sisyphe * poussant indéfiniment son rocher ; ou parlent de « l’océan vidé à la petite cuillère » lorsque, pour quelques barrettes de shit saisies et une poignée de « choufs » interpellés, ni la marchandise ni le personnel ne manquera le lendemain.

Quant aux tribunaux, ils sont ’embolisés’ par les comparutions des « petites mains ».

Des audiences où règne la loi du silence.

Le point de vue de Marc Fievet

Mais quelle satisfaction de remplir des cases pour éditer des camemberts sur la productivité !

Constat est fait de l’échec de ce combat, générant des résultats ayant eu l’effet inverse de celui recherché…officiellement! Il est grand temps de se poser sérieusement la question sur cette politique aberrante menée depuis tant d’années et validée par tout ce que nous comptons en France de Magistrats, Hauts Fonctionnaires, Policiers, Gendarmes, Inspecteurs des finances, énarques sans oublier les douaniers (Enfin quand je dis douaniers, je parle des douaniers qui désormais portent l’uniforme mais qui n’en sont pas! Suivez mon regard à la DG!)

Sont-ils bornés à ce point, ou ce secteur de poursuites insensées assureraient-ils la « croûte » à toute une catégorie de régaliens ? Chiffrons le coût financier de toutes ces actions belliqueuses et nous pourrions dégager un budget considérable pour une autre forme de lutte !

Aujourd’hui, Il est certain que les objectifs s’atteignent toujours aisément bien que les maux générés arrivent toujours plus sérieusement !

Du courage, que diable et d’envisager une autre lutte que cette dernière « bataille de Darmaningrad » lancée par la place Beauvau, encore émerveillée de tant de pugnacité de son locataire actuel Gérald Darmanin ne serait pas déshonorant !

* Sisyphe est surtout connu pour son châtiment, consistant à pousser une pierre au sommet d’une montagne, d’où elle finit toujours par retomber.

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FRANCE 🇫🇷 : quel est le coût social de l’alcool, du tabac, des drogues « licites » et « illicites » ?

Par an, le coût du tabac s’élève à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool, à 102 milliards, quand celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards, selon une étude menée pour l’Observatoire français des drogues.

source et plus

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FRANCE 🇫🇷 (Drogue): la mexicanisation est bien réelle

C’est Yves Thréard du Figaro qui aborde ce sujet qu’Aviseur International dénonce déjà depuis plus de deux ans

« Fusillades en plein centre-ville, toxicomanes errant de parc en parc, saisies records de cocaïne dans les ports… Dans tout le pays, la consommation et le trafic de drogues font des ravages.« 

« À chaque règlement de comptes, l’émoi est immense, mais rien ne change, en attendant les prochaines fusillades.« 

Lire

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Depuis plus de deux ans Aviseur international alerte en vain les « sachants »

Publié le par Marc Fievet

FRANCE : pendant que Gérald Darmanin fait la tournée des commissariats, la « Mexicanisation » continue

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Publié le par Marc Fievet

FRANCE (Narcobusiness) : la mexicanisation s’intensifie

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Publié le par Marc Fievet

FRANCE (Ile-de-France) : chez les dealers, c’est la course aux armes

de guerre

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Publié le par Marc Fievet

FRANCE (Grenoble): le ‘proc’ face à la mexicanisation du narco-business

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FRANCE 🇫🇷 (dépistage de substances illicites) : Tableau des durées de positivité

Ce tableau offre un panorama des durées moyennes de détection et des seuils retenus par la communauté scientifique pour les principales drogues et les traitements de substitution

Les durées de positivité indiquées ne sont que des indications permettant d’avoir des repères. Il n’existe aucun moyen de connaître précisément la durée de positivité d’une drogue car de nombreux facteurs peuvent la faire varier.

La notion d’usage régulier correspond à une consommation plusieurs jours par semaine.

En fonction des drogues et des modes d’usage employés, une substance ne devient détectable que quelques minutes ou quelques heures après sa consommation.

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CANNABIS, HASCHICH, MARIJUANA

Substances recherchées

delta-9-THC (THC) et 11-carboxy-THC (THC-COOH)

Durée de présence

– dans les urines 

Usage occasionnel : 3 à 5 jours 

Usage régulier : 30 à 70 jours

– dans le sang

Usage occasionnel

THC : 2 à 8 heures

THC-COOH : jusqu’à 72h

Usage intensif et quotidien

THC : jusqu’à plus d’un mois après la dernière consommation

THC-COOH : jusqu’à plus d’un mois après la dernière consommation

– dans la salive

Usage occasionnel : 6 à 8 heures

Usage régulier : jusqu’à 24h

Usage intensif et quotidien : jusqu’à 8 jours

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AMPHÉTAMINE, méthamphétamine

Substances recherchées

d-amphétamine et d-méthamphétamine

Durée de présence

-dans la salive : jusqu’à 50 heures

– dans les urines 

Amphétamine : jusqu’à 4 jours

Méthamphétamine : plus de 7 jours

– dans le sang : entre 2 et 4 jours

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COCAÏNE et CRACK

Substance recherchée

benzoylecgonine

Durée de présence

– dans la salive : jusqu’à 24 heures

– dans les urines

Usage occasionnel : 2 à 4 jours

Usage intensif et quotidien pendant

Plusieurs mois : 10 à 14 jours

– dans le sang

Quelques heures (moins de 24 heures)

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ECSTASY – MDMA

Substance recherchée

MDA

Durée de présence

– dans la salive : jusqu’à 12 heures

– dans les urines : jusqu’à 72 heures

 – dans le sang : jusqu’à 8 heures

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HÉROÏNE, RACHACHA

Substance recherchée

Morphine

Durée de présence

– dans la salive : 12 à 24 heures

– dans les urines : 48 à 72 heures

– dans le sang : jusqu’à 24 heures

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METHADONE

Substance recherchée 

Méthadone

Durée de présence

– dans les urines : 3 à 7 jours

– dans le sang : jusqu’à 48 heures

La Méthadone n’est pas retrouvée dans les tests salivaires.

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BUPRENORPHINE

Substance recherchée

norbubrépnorphine

Durée de présence

– dans les urines : 1 à 2 jours

– dans le sang : jusqu’à 8 heures

La Buprénorphine n’est pas retrouvée dans les tests salivaires.

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LSD

Substance recherchée

n-desméthyl-LSD

Durée de présence

– dans les urines : 1 à 2 jours

– dans le sang : quelques heures

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GHB et GBL

Substance recherchée

GHB

Durée de présence

– dans les urines : quelques heures (moins de 12h)

– dans le sang : quelques heures

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CODÉINE

Substance recherchée

Morphine

Durée de présence

– dans la salive : entre 9 et 12 heures

– dans les urines : entre 24 et 48 heures

– dans le sang : jusqu’à 8 heures

========================================================DISLong
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Conduire après avoir fait usage de stupéfiants  , par exemple, cannabis, ecstasy, cocaïne, LSD… est interdit.

Les forces de l’ordre utilisent un test salivaire pour dépister la prise de stupéfiants : cannabis, cocaïne, opiacés, ecstasy et amphétamines. Si la prise de stupéfiants est confirmée, 6 points sont retirés de votre permis de conduire. De plus, vous risquez une amende et une peine de prison.

Si le test salivaire est positif, la prise de stupéfiants est vérifiée par un prélèvement salivaire ou sanguin.

Le prélèvement est également fait si vous refusez de faire le test salivaire ou s’il vous est impossible de le faire.

Les forces de l’ordre retiennent votre permis de conduire pour une durée maximale de 3 jours pour faire cette vérification.

L’usage de stupéfiants est un délit : Acte interdit par la loi et puni d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement inférieure à 10 ans sanctionné par une amende de 4 500 € et 2 ans de prison.

Si vous êtes en même temps sous influence de l’alcool : État qui résulte d’une mesure de l’alcool dans l’air expiré ou dans le sang, l’amende est de 9.000 € et la peine de prison est de 3 ans.

Vous risquez jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 € d’amende si vous êtes responsable d’un accident corporel (blessures).

Vous risquez jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende si vous êtes responsable d’un accident mortel.

6 points sont retirés de votre permis de conduire.

Vous risquez également les peines complémentaires suivantes : Sanction qui peut s’ajouter à une peine principale de prison ou d’amende.

Exemples : privation des droits civiques (droit de vote et éligibilité…), obligation de soins, retrait du permis de conduire.

  • Suspension du permis pour une durée de 3 ans au plus (sans aménagement possible en dehors de l’activité professionnelle)
  • Annulation du permis et 3 ans maximum d’interdiction de demander un nouveau permis
  • Peine de travail d’intérêt général
  • Peine de jours-amende : Peine consistant pour le condamné à verser au Trésor une somme. Son montant global résulte de la fixation par le juge d’une contribution quotidienne pendant un certain nombre de jours.
  • Interdiction de conduire certains véhicules, y compris les véhicules sans permis, pour une durée de 5 ans au plus
  • Obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière
  • Obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants

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Le fait de prendre le volant en étant sous l’empire d’un état alcoolique ou après avoir consommé des stupéfiants vous expose à des sanctions pénales. En cas d’accident, l’assurance vous appliquera aussi des sanctions. La compagnie peut augmenter le montant des cotisations ou résilier le contrat. Elle peut aussi refuser de vous indemniser pour les préjudices causés par l’accident. Mais la compagnie ne peut pas refuser d’indemniser vos passagers et les autres victimes de l’accident.

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Alcool au volant : limites et sanctions

La limite autorisée du taux d’alcool dans le sang par la loi en 2023 est de 0,5 g/L soit en équivalent 0,25 mg par litre d’air expiré. Depuis 2015, le taux d’alcoolémie légal est de 0,2 g/L pour les jeunes conducteurs. Chaque verre bu augmente le taux de 0,20 g à 0,25 g en moyenne.

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Alcool et accident de la route : que risquez-vous ?

Les peines sont fonction de la gravité des conséquences pour les victimes. Il y a lieu de distinguer selon qu’il a entraîné la mort de la victime ou des blessures.

Si une ou plusieurs victimes ont été blessées, les peines encourues varient selon que l’importance des blessures occasionnées. Le seuil a été fixé à 3 mois d’interruption temporaire de travail (ITT). Attention les ITT sont, en droit pénal, une manière de définir l’étendue des blessures chez une victime. Cela n’a aucun rapport avec un arrêt maladie.

Quelles que soient les conséquences pour la victime, le conducteur encourt :

  1. Le retrait de 6 points sur le permis ;
  2. La suspension du permis de conduire pour une durée de 10 ans au plus ;
  3. L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus ;
  4. La confiscation du véhicule ;
  5. L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour lesquels le permis de conduire n’est pas exigé. Cette interdiction peut avoir une durée de cinq ans au plus ;
  6. L’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation a la sécurité routière
  7. L’immobilisation, pendant une durée d’un an au plus, du véhicule
  8. L’interdiction, pendant une durée de cinq ans au plus, de conduire un véhicule qui ne soit pas équipé d’un éthylotest anti démarrage.

Bien entendu, après votre interpellation votre permis fera l’objet d’une rétention puis d’une suspension administrative dans l’attente du procès.

Peines si la victime a des blessures inférieures à 3 mois d’ITT

Si vous avez causé des blessures à la victime qui sont inférieures ou égales à 3 mois incapacité totale de travail, vous encourez une peine de deux ans de prison et 30.000 € d’amende.

Si à la consommation d’alcool s’ajoute une autre infraction au Code de la route, voire plusieurs, vous risquez alors 5 ans de prison et 75.000 € d’amende. Les autres manquements au Code de la route peuvent être une consommation de stupéfiants, conduite sans permis, un excès de vitesse de plus de 50 km/h ou un délit de fuite.

Peines si la victime a des blessures supérieures à 3 mois d’ITT

Si avec une alcoolémie supérieure au taux autorisé, les blessures occasionnées sont supérieures à plus de 3 mois d’ITT, vous risquez d’être condamné à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende. (Article 222-19-1 du Code pénal)

Si vous avez commis une autre infraction (par exemple consommation de stupéfiants ou un excès de vitesse de 50 km/h ou plus) vous risquez alors 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende. Dans les deux cas l’annulation du permis de conduire sera prononcée automatiquement.

Peines encourues en cas de décès d’une victime

Pour les accidents mortels, les peines encourues deviennent celles qui sont prévues pour les homicides involontaires : 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende. (Article L 232-1 du Code de la route).

Si à la consommation d’alcool s’ajoute un autre manquement (comme la conduite sans permis ou la consommation de stupéfiants) le Code pénal prévoit que la peine peut atteindre 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende.

L’annulation du permis de conduire sera automatique avec une interdiction d’en solliciter un nouveau pour une durée de dix ans au maximum.

En cas de récidive, l’interdiction de repasser le permis sera automatiquement portée à 10 ans.

Le Tribunal peut également décider que cette interdiction sera définitive.

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FRANCE 🇫🇷 (OFAST) : la politique mise en œuvre ne sert que les intérêts des services

Tous, oui tous, ministres en tête, sont devenus accrocs aux conférences de presse pour annoncer des saisies qu’ils disent toujours exceptionnelles, embarqués dans ces délires de communicants par des hauts-fonctionnaires qui ne pensent qu’à briller auprès d’eux.

C’est la réalité d’une situation devenue incontrôlable!

Le « triumvirat » dans une de ses dernières prestations

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En opposition, les propos tenus par le magistrat David Sénat sont accablants de vérité.

Trop souvent l’action publique se résume à la déploration du phénomène ou à l’autosatisfaction statique face aux quantités saisies, sans aucune vision dynamique qui verraient les réseaux attaqués en amont.

De fait, le discours public sur la cocaïne est depuis de nombreuses années dominé par la vacuité, et aussi une certaine forme de complaisance. La cocaïne, cette drogue jadis présentée comme étant celle des élites, des occurrences festives, des professions dites de haut niveau spécialement soumises au stress, est aujourd’hui devenue celle de la multitude, à la faveur d’une offre toujours plus abondante et de prix qui se sont de ce fait effondrés.

Au-delà des digues financières qui ont cédé, il faut surtout interroger les barrières morales qui se sont affaissées il y a déjà longtemps en se dissolvant dans un discours libéral et permissif dont les élites de ce pays ou certaines d’entre elles, ont été les promoteurs et les bénéficiaires à court terme. À moyen et long terme en effet, on doit en effet faire le constat d’un échec cuisant en termes de santé publique et de criminalité associée, constat qui nous voit nous indigner quand l’actualité nous rappelle que nous déplorons les conséquences d’un phénomène dont nous avons toléré ou plutôt chéri les causes.

source

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AFGHANISTAN 🇦🇫 : Declassified U.S. Intelligence Documents Describe Taliban History with Illicit Narcotics Trade

January 24, 2023

by Burkely Hermann

On January 13 of this year, Hasibullah Ahmadi, head of Afghanistan’s Ministry of Interior’s counternarcotics department, asserted that drug trafficking from the country has dropped, but admitted this illicit trade continues in some provinces. These comments raise the question of the Taliban’s ties to the narcotics market and previous attempts to curb drug production. The declassified documents featured in today’s post, all released under the Freedom of Information Act (FOIA), are a selection from the new Digital National Security Archive collection, Afghanistan War and the United States, 1998-2017, which was published in December of last year. The three documents examined in this post detail the Taliban’s ties to international trafficking networks in the late 1990s and attempts to regulate the market in the early 2000s in an effort to curry favor from the international community. Taken together, the documents describe the Taliban’s ties to drug trafficking schemes and how poppy bans, even when effective, financially benefited the Taliban and associated trafficking consortiums. 

As the early Taliban movement emerged, from 1994 to 1996, narcotics production skyrocketed in Afghanistan, with declassified documents asserting that the group aligned themselves with international drug traffickers. There were indications from U.S. officials that narcotics production in the country significantly increased following the Taliban’s control over large swaths of the country. In a now-declassified Secret May 2001 National Intelligence Estimate (NIE), the Office of the Director of National Intelligence outlined that by 2000 the country supplied an estimated 72% of the world’s “illicit opium”. This heavily redacted document included a map noting opium poppy growing areas in Afghanistan (page 26), and a chart showing rising opium cultivation between 1991 and 2000. The NIE noted that producers in Afghanistan had switched to supplying and producing more heroin over several years before 2001. 

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THAÏLANDE 🇹🇭 (CHIANG MAI) : la police détruit une vingtaine de plantations d’opium

Mercredi 8 février 2023, le général de division de police Prakob Phon Techa, commandant de la police des frontières de la région 3 a mené avec ses hommes une opération de lutte contre la drogue dans une zone couvrant les districts de Mae Taeng et de Chiang Dao dans la province de Chiang Mai.

Plus de 30 officiers de la 3e division régionale de la police des frontières ont découvert une vingtaine de parcelles de 30 à 50 m2 de culture de l’opiacé et un atelier d’extraction de la gomme d’opium.

Source et plus

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FRANCE 🇫🇷 OFAST [Dnred Douane – Gendarmerie – Police] : janvier, le mois des bilans

Aviseur international’ ne reprendra pas, cette année, l’ensemble des articles et communiqués de l’ensemble de nos régaliennes et des services de communication de nos différents ministères.

Tous ne pouvant nous informer que d’une progression des saisies qui ne correspond qu’a l’explosion du trafic destiné à satisfaire des consommateurs chaque jour plus nombreux.

Les méthodes et politiques mises en œuvre ne sont pas à la hauteur des enjeux sociétaux du futur puisque seules la prohibition et l’aggravation des sanctions sont retenues pour lutter contre ce fléau.

En 2004, Le député Jean-Luc Warsmann présentait, dans un rapport remis au ministre de l’intérieur, 44 mesures pour améliorer la lutte contre le trafic des stupéfiants. Selon ce rapport il précisait qu’il était nécessaire de renforcer les moyens de lutte en amont sur les routes de la drogue, qu’ il’ faudrait également mutualiser davantage les moyens de lutte entre les pays européens et généraliser les enquêtes sur le patrimoine et les ressources des trafiquants.

Le rapport préconisait également de construire un dispositif de confiscation des avoirs résultants du trafic de stupéfiant en France comme à l’étranger. Enfin, le rapporteur estimait nécessaire de modifier les indicateurs d’activité de la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Ça c’était en 2004 et depuis….les lobbyistes des régaliennes n’ont eu qu’une seule idée en tête, assurer aux services des résultats toujours en progression et rendus plus faciles du seul fait de la loi du marché.

Comment lutter efficacement contre les drogues ?

Lors de la session extraordinaire qui s’est tenue du 19 au 21 avril 2016, l’Assemblée générale des Nations unies a acté l’échec de la « guerre contre les drogues ». Conçue pour réduire drastiquement l’offre de stupéfiants, la mobilisation d’importants moyens militaires et policiers n’a en effet pas produit les effets escomptés. On espérait que la contraction de l’offre se traduirait par une hausse des prix et une diminution de la qualité susceptibles de décourager la consommation de drogue. C’est le contraire qui s’est produit : les prix des stupéfiants ont baissé alors même que leur concentration en principes actifs augmentait.

“La mise en œuvre de politiques associant prohibition et répression a produit d’importants dommages collatéraux.”

Le coût de la « guerre contre les drogues » est par ailleurs sans rapport avec la taille du marché concerné : 1 000 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour lutter contre le narcotrafic, dont le chiffre d’affaires annuel est estimé à 300 milliards de dollars. La mise en œuvre de politiques associant prohibition et répression a enfin produit d’importants dommages collatéraux allant de la hausse spectaculaire des incarcérations aux États-Unis à l’augmentation rapide des contaminations par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) en Russie et dans les pays d’Europe de l’Est.

Afin de limiter les ravages liés aux stupéfiants, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une nouvelle approche faisant de la préservation de la santé et de la sécurité des individus le principal objectif des politiques de contrôle des drogues. Elle a ainsi rompu avec la « ligne dure » qui s’était progressivement imposée sous l’influence des États-Unis.

lire plus sur ce point de vue

Bonne année 2023 à tous mes lecteurs, en espérant que le bon sens finisse par l’emporter.

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AFGHANISTAN 🇦🇫 (Opium) : le dilemme des talibans

En Afghanistan, 10% de la population est dépendante à la drogue. Le pays est le premier pays producteur d’opium au monde. Les talibans au pouvoir depuis le 15 août 2021 assurent vouloir mettre un terme à la consommation de drogues.

Les fondamentalistes ont même imposé dès leur prise du pouvoir la désintoxication forcée. 

Quant à la production, le discours est moins radical. En effet, comment interdire la drogue dans un pays où les caisses de l’État sont vides et les aides au développement étant gelés par le FMI entre autres ?

« Opium : le dilemme des talibans », un grand reportage signé Sonia Ghezali, avec la collaboration de Tawab Zafarzai.

Audio 19:30 pour écouter

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IRAN 🇮🇷 (Zahedan) : saisie de 1.200 kilos d’opium, 282 kg de haschisch et 31 kg d’héroïne

La police anti-stupéfiants iranienne a démantelé une équipe de trafiquants de drogue, qui transportaient une importante cargaison de stupéfiants de la ville de Zahedan vers les provinces centrales du pays.

Le général de brigade Ahmad Taheri a précisé qu’au cours de l’opération plus de 1,5 tonne de stupéfiants, dont 1,2 tonne d’opium, 282 kg de haschisch et 31 kg d’héroïne, ont été saisis aux trafiquants de drogue ainsi que eux pistolets avec des munitions.

source

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