AFRIQUE du SUD 🇿🇦 (SAPS) : saisie de 228 blocs de cocaïne dans des caisses de viande congelée

Les policiers du SAPS ont saisi 228 blocs de cocaïne à la suite d’une opération de renseignement au port commercial de Dube, au sein de l’aéroport international King Shaka.

Vendredi après-midi, un conteneur a été suivi jusqu’au port commercial de Dube, dans lequel 228 blocs de cocaïne ont été saisis. La cocaïne a été retrouvée dissimulée dans des caisses de viande et déguisée comme telle. », a indiqué le SAPS.

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PÉROU 🇵🇪 (Callao) : la police a saisi plus de 3.000 kilos de cocaïne

La police péruvienne a saisi plus de trois tonnes de cocaïne dans le nord du pays.

La drogue était censée entrer clandestinement aux États-Unis via l’Amérique Centrale.

Six suspects originaires d’Équateur et de Colombie ont été arrêtés au cours de l’opération.

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FRANCE 🇫🇷 (Magistrats, Douaniers, Gendarmes et Policiers) : du Mont Saint-Michel à la Bidassoa, une nouvelle instance de coordination a été créée pour lutter contre les trafics par voie maritime

Pas moins de 750 kilomètres de côtes françaises sur l’Atlantique. Une aubaine pour les trafiquants de drogue internationaux qui utilisent le plus souvent les voies maritimes pour les stupéfiants.

C’est .3 nouvelle aquitaine qui nous annonce que pour lutter contre les trafics par voie maritime, une nouvelle instance de coordination « de l’Arc Atlantique » a été créée ce 27 octobre pour permettre plus de collaboration entre les différents acteurs : police, gendarmerie, douane et justice.

EUREKA

L’idée est d’organiser une remontée des informations des acteurs du terrain qui permettra une analyse pour plus d’efficacité. Cet Arc Atlantique a donc été créé officiellement ce 27 octobre lors d’une réunion à laquelle assistaient des procureurs généraux, de procureurs de la République, la préfecture maritime, des gendarmes, policiers et douaniers.

Et Bordeaux est au cœur du dispositif regroupant des acteurs de Rennes, Poitiers, Bordeaux et Pau. « C’est un bureau de liaison, une coordination entre la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes (JIRS) et la JIRS de Bordeaux« , explique Frédérique Porterie, la procureure de la République de Bordeaux. « À Bordeaux, quatre magistrats sont dédiés à la lutte contre la criminalité organisée (trafic de stupéfiant, trafic d’armes, etc…) dont un référent« . Il s’agit d’une mise en commun des renseignements des forces de sécurité intérieures.

Pas moins de 750 kilomètres de côtes françaises sur l’Atlantique. Une aubaine pour les trafiquants de drogue internationaux qui utilisent le plus souvent les voies maritimes pour les stupéfiants.

Ce trafic ne cesse de progresser comme chez nos voisins européens. « Anvers, Rotterdam, puis Le Havre, puis Dunkerque, puis Marseille ont été des ports dans lesquels les trafiquants ont importé beaucoup de cocaïne« , liste Pierre-Yves Couilleau, Procureur Général près la cour d’appel de Bordeaux (JIRS). Mais aujourd’hui, les trafiquants s’adaptent en permanence à chaque fois qu’une livraison est interceptée, un trafic déjoué, un réseau démantelé. Souvent bloqués à Marseille ou au Havre, ils se tournent alors vers d’autres ports de moindre importance. « Nous ne voulons pas subir et nous tentons d’anticiper« , assure Pierre-Yves Couilleau, qui fait partie du personnel mobilisé dans cette coordination.

Et tous en sont bien conscients, comme Pierre-Yves Couilleau, il s’agit d’un travail colossal à effectuer « dans l’ensemble des ports de commerce, ports de pêche, ports de plaisance et même des ports accueillant des bateaux de croisière« . On parle ici de dresser un diagnostic du Mont Saint-Michel à la Bidassoa soit « près de 640 points d’atterrissages potentiels« , comprenez de lieux où un trafic par voie maritime est susceptible d’accoster.

Les narcos en tremblent déjà !

Port de Nantes – Saint Nazaire

Port de Bordeaux

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