LUXEMBOURG 🇱🇺 (En marge des Panama Papers) : Qui se souvient que Mossack Fonseca dénonçait la fraude fiscale

Mossack Fonseca réclamait la condamnation de Dex, Saiz de Dex et leur société du chef «d’escroquerie fiscale, sinon de tentative d’escroquerie fiscale, de fraude fiscale sinon de tentative de fraude fiscale et enfin pour le délit d’émission de faux bilans voire de fausses factures»

Dans la tourmente depuis la révélation des Panama Papers, la célèbre firme d’avocats de Panama Mossack Fonseca est présente sur la place de Luxembourg, grande utilisatrice de structures offshore panaméennes. Des sociétés vendues jadis à tours de bras pour éviter la retenue à la source.

Depuis mars 2009, la firme opère sous le nom de Mossfon (Luxembourg) sàrl, au 14 A rue des Bains. Avant cette date, le cabinet était représenté par Prime Corporate Solutions sàrl à Rameldange, qui jusqu’en mai 2010 était connu sous le nom de Mossack Fonseca & Co Luxembourg.

Les dirigeants de Prime Corporate Solutions et les avocats de Panama sont en froid, ces derniers accusant les premiers de faire de… l’escroquerie fiscale au Luxembourg et de tenir leur réputation dans le monde de l’optimisation fiscale et des montages juridiques offshore.

Les relations se sont tellement tendues que les deux parties se sont retrouvées devant le tribunal correctionnel de Luxembourg à la suite d’une citation directe lancée par Bufete MF & Co, les trois avocats Jürgen Mossack, Ramon Fonseca et Christoph Zollinger, Mossfon Luxembourg et Mossack Fonseca & Co contre Prime Corporate Solutions et ses deux responsables, Jos Uwe Dex et Anabella Inès Saiz de Dex, résidents au Grand-Duché.

L’affaire est signifiée le 1er décembre 2011, mais fut remise à plusieurs reprises pour être finalement plaidée le 22 avril 2013. À l’époque de la signification, la défense des «citants directs» était représentée par l’avocat Gerry Osch, mais après le suicide de ce dernier en janvier 2012, deux avocats de son étude reprirent le flambeau, MMe Cathy Arendt et Guillaume Mary.

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FRANCE 🇫🇷 (Corruption) : qui se souvient du refus implicite du gouvernement de renouveler l’agrément d’Anticor ?

À la suite du refus implicite du gouvernement de renouveler l’agrément d’Anticor intervenu le 27 décembre 2023, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, n’a pas communiqué les motifs ayant conduit à la prise de cette décision de refus… se plaçant ainsi dans l’illégalité.

Le 23 juin 2023, l’association Anticor a déposé une demande d’agrément anticorruption auprès d’Elisabeth Borne. À l’issue d’un délai d’instruction de quatre mois, qui, sur décision du gouvernement, a été prorogé de deux mois supplémentaires, le gouvernement a refusé de renouveler l’agrément d’Anticor.

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FRANCE 🇫🇷 : qui se souvient de la disparition des 7 milliards de l’AGS ?

Le scandale de la disparition de 7 milliards d’euros de l’association patronale de garantie des salaires embarrasse l’Unédic

Des milliards évaporés sans que personne ne s’inquiète. Des salariés qui portent plainte après avoir découvert qu’une partie de l’argent du fonds de garantie patronal ne leur est pas parvenue. Les révélations de l’ex-directrice du régime de garantie des salaires ont conduit à l’ouverture d’une enquête. Mais tout est fait pour décrédibiliser Houria Aouimeur-Milano.

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DUBAÏ 🇦🇪 PAPERS : qui se souvient des aristocrates de la finance noire ?

En septembre 2018, s’appuyant sur 160.000 documents internes (des mails, des tableaux comptables, des mémos, des listings de sociétés et de clients),

L’OBS révélait l’existence et le fonctionnement de cette société opaque, utilisant des pseudos, des mails cryptés et des boîtes aux lettres cachées pour communiquer avec ses clients ou entre ses employés.

Depuis ces premières révélations sur les « Dubaï Papers », le parquet national financier a ouvert au printemps une enquête préliminaire. Et plusieurs médias réunis autour de L’OBS (Radio France, La Tribune de Genève) ont poursuivi leurs investigations sur cette nébuleuse financière ayant permis le blanchiment présumé de plusieurs centaines de millions d’euros issues de la fraude fiscale.

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PANAMA PAPERS : what the documents reveal

A leak of confidential documents has revealed how the wealthy and powerful use tax havens to get around the law.

The 11 million documents were leaked from a Panamanian law firm called Mossack Fonseca.

They show how the firm helped clients launder money, dodge sanctions and evade tax.

Mossack Fonseca says offshore companies are used for legitimate purposes and says it conducts thorough due diligence and regrets any misuse of its services.

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PANAMA 🇵🇦 (Panama Papers) : qui se souvient des débuts très douteux du cabinet Mossack Fonseca ?

La famille de Jurgen Mossack posa ses valises au Panama dans les années 1960. Durant la Seconde Guerre mondiale, son père avait servi dans la Waffen-SS et une fois arrivé au Panama, le vieux Mossack proposa à la CIA d’espionner pour son compte les communistes à Cuba.

Grandir en Amérique centrale mit Jurgen Mossack dans la position idéale pour surfer sur la vague du financement offshore née au Panama (et ailleurs dans le monde) dans les années 1970, alors que le pays avait adopté une législation du secret bancaire conçue pour appâter l’investissement étranger.

Mossack fut diplômé de droit dans une université catholique privée, avant d’obtenir un MBA à Londres. En 1977, de retour à Panama, il ouvrit son propre cabinet d’avocat, qui ne comptait que deux personnes : lui et son assistant. En 1986, il fusionna sa société avec celle de Ramon Fonseca, qui avait étudié à la London School of Economics avant de passer six ans à travailler au siège de l’ONU à Genève.

26 de junio de 2014. – Toma de Posesion de la nueva junta directiva del Club Rotario Las Perlas /Prensa / Jazmin Saldaña.

Depuis ses débuts, l’activité de l’entreprise implique des clients aux secrets obscurs, comme le montre l’enquête de l’ICIJ. En 1983, six braqueurs avaient dérobé l’équivalent de 35 millions d’euros en lingots d’or dans un entrepôt Brink’s-Mat situé près de l’aéroport de Londres Heathrow.

Moins de 18 mois plus tard, Mossack constitua une société écran panaméenne pour un homme du nom de Gordon Parry qui avait été condamné en 1992 pour avoir blanchi de l’argent provenant du casse de Londres – le second plus grand braquage de l’histoire anglaise. Mais Mossack a continué à faire affaires avec eux, bien qu’il ait réalisé dès 1986 qu’elle était « apparemment impliquée dans la gestion de l’argent du célèbre braquage de Brink’s-Mat à Londres », comme il l’a écrit sur un mémo interne. « La compagnie elle-même n’a pas été utilisée illégalement, mais peut-être que la société a placé de l’argent provenant de sources illégales sur des comptes en banque et acheté des propriétés avec. »

Après cela, indique l’enquête de l’ICIJ, le cabinet a pris des mesures qui ont empêché les autorités britanniques de prendre contrôle de la société. Ce n’est qu’en 1995 que Mossack Fonseca a mis fin à ses activités avec elle.

Lisez l’intégralité de notre story sur le cabinet Mossack Fonsec

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« Panama papers » : l’incroyable histoire de Mossack Fonseca

Le cabinet d’avocats panaméen, créé sous la dictature, s’est spécialisé dès le début de ses activités dans la création de sociétés-écrans. Il compte parmi ses clients des dirigeants de pays corrompus et de régimes autoritaires, voire des réseaux criminels de haut vol.

Par Anne Michel Publié le 03 avril 2016 à 19h37, modifié le 04 avril 2016 à 09h49

Il faut prononcer son nom pour voir, dans la seconde, se fermer les visages et s’éteindre les voix. Au Panama, Mossack Fonseca est une de ces firmes toutes-puissantes, dont l’activité est intimement liée à l’histoire du pays. Une histoire gangrenée par la corruption et l’argent sale depuis les années de dictature de Manuel Noriega (1984-1990), dont Mossack Fonseca a pris toute sa part.

« Les sombres affaires de Mossack Fonseca sont mises sous le boisseau par le gouvernement. Personne ne vous parlera. Ici, la collusion d’intérêts entre le pouvoir et les grandes compagnies est totale », assure Miguel Antonio Bernal, professeur de droit à l’université du Panama, opposant historique à Noriega et à l’ex-président corrompu Ricardo Martinelli.

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De riches Français muets sur leurs montages offshore

Cinq grandes fortunes françaises ont refusé d’expliquer au « Monde » leur présence dans les documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca.

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« Panama Papers » Sarkozy aussi !

Panama Papers : Arnaud Claude, associé de Nicolas Sarkozy, au cœur du scandale.

Nouvelle enquête visant l’entourage de Nicolas Sarkozy. C’est au tour de l’avocat d’affaires Arnaud Claude, associé de l’ex-président de la République au sein du cabinet Claude&Sarkozy, d’apparaître dans le cadre des révélations des « Panama Papers
L’avocat d’affaires figure dans la liste des clients du cabinet panaméen Mossack Fonseca. Il aurait aidé Patrick Balkany à échapper au fisc français.

La sénatrice UDI Nathalie Goulet affirme  « Nicolas Sarkozy a fait enlever le Panama de la liste »

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