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EXTRAITS
C’est dans LIBERATION qu’on peut lire un premier compte rendu des premiers galops d’échauffement dans ce dossier explosif, au cours duquel des éléments cruciaux ont été dissimulés à la justice.
Stéphane Lapeyre et Jocelyn Berret ont été épinglés pour «entorses à la loyauté de la part des enquêteurs» et l’Ocrtis a fini par être dessaisi des investigations au profit de la gendarmerie. Pas de bol ! Méticuleux, nos militaires n’ont rien laissé passer.
La présidente du tribunal, Isabelle Prévost-Desprez cherche aussi à comprendre comment les policiers ont pu faire jouer un rôle aussi actif à leur indic en l‘«infiltrant» dans l’organisation criminelle, alors même que la technique d’infiltration est réservée à des officiers de police judiciaire dûment habilités pour des raisons évidentes de sécurité. «N’est-ce pas une façon de contourner une pratique très encadrée ?» interroge-t-elle sèchement. «Ce n’était pas le but, se défend Stéphane Lapeyre. A l’Office des stups, on a testé des choses. Certaines ont marché, d’autres non.»
C’est comme à la DNRED, les douaniers, eux aussi, ont testé des choses, certaines ont super bien marché, d’autres moins, mais ce qui est certain c’est qu’assumer une quelconque responsabilité, la hiérarchie n’a pas osé.
Le tribunal doit aborder à partir de jeudi les relations singulières entre les policiers et les juges.
Le procès doit durer jusqu’au 7 novembre.
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