Aviseur International renseigne, sans complaisance, sur la problématique de la drogue, du narcotrafic, de la corruption et sur les politiques mises en œuvre par les différents Etats et les dérives que s'autorisent les fonctionnaires des administrations
À 11 milles marins du port de Ceuta et grâce aux systèmes de surveillance, les autorités ont observé comment deux hommes jetaient trois balles de cocaïne d’un poids total de 100 kilos par-dessus la poupe du navire puis sautaient à la mer.
Ces deux personnes qui voyageaient clandestinement à bord d’un porte-conteneurs en provenance de Cartagena de Indias, en Colombie, à proximité du détroit de Gibraltar, ont été arrêtées.
C’est par France TV que l’on apprend que dans la matinée du vendredi 27 octobre, l’équipage du Champlain, navire militaire des FAZSOI, a intercepté un boutre au nord du canal du Mozambique, au large de la côte africaine, qui transportait 597 kilos de méthamphétamine.
Une opération menée avec la CTF 150
La CTF 150 rassemble quinze pays de la Combined Maritime Force (CMF) et son quartier général se situe à Bahreïn, au sein du complexe naval américain.
La coke se trouvait à l’intérieur d’un conteneur qui est arrivé au port de Malaga fin septembre. Elle était dissimulée dans un coffre enfoui sous des piles de déchets métalliques.
Deux de ces personnes ont été blessées, rapporte Het Laatste Nieuws. La fusillade a eu lieu au centre commercial Guadelmina Alta, près de l’autoroute A7. Guadelmina est l’un des quartiers les plus huppés de Marbella.
La police affirme qu’il s’agirait d’un règlement de comptes « entre des gangs de trafiquants de drogue belges et néerlandais ».
Toutefois, les blessés ne sont ni belges ni néerlandais.
C’est dans CAPITAL de novembre 2023 que nous apprenons que durant plus de trente ans, la direction régionale des douanes de Dunkerque a en effet encaissé des montagnes de taxes auxquelles elle ne pouvait prétendre, lésant ainsi le fisc britannique.
ALLÔ, allô Isabelle Braun-Lemaire, étiez-vous au courant ?
Peut-être Michel Baronresponsable des affaires juridiques et contentieuses !
Jérôme Fournel ne pouvait pas ne pas le savoir, ni Hélène Crocquevielle, comme Rodolphe Gintz …
Alors on laisse pourrir la situation!
Comment ne pas apprécier les écrits du Docteur en droit, Maître Jean Pannier !
Car dans ces opérations insupportables menées contre les rares entrepositaires agréés qui résistent encore, l’objectif recherché n’est pas la voie pénale car la douane elle-même n’est pas dupe de ses manigances, sa stratégie consiste à attendrir la viande pour aboutir, au final après épuisement, à une transaction. Et la hiérarchie laisse faire ! Dans ce contentieux douanier particulièrement complexe voire impénétrable quand on en mesure l’incertitude tout le monde est perdant. La Justice est instrumentalisée, la Défense est démunie par manque de formation, les entreprises sérieuses sont pressurées, l’Union européenne tarde à régir et la douane elle-même y laissera des plumes pour avoir, une fois de plus, outrepassé ses prérogatives.
Quand les entrepositaires agréés auront disparu, la fraude aux accises pourra s’en donner à cœur joie. C’est un immense constat d’échec qui ne semble toujours pas émouvoir les pouvoirs publics ni d’ailleurs la Cour des comptes malgré les milliards de livres détournés au préjudice du budget de la Couronne.
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Et nos ministres, savaient-ils?
Demain, sur Aviseur international, un dossier un peu plus consistant sur les dérives de la Douane française!
C’est Emmanuel Fansten qui nous rapporte et c’est à lire dans Libération qu’aujourd’hui s’ouvre à Paris le premier procès emblématique des dérives de la lutte antidrogue.
« L’ex-numéro 3 de l’Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast) et actuel patron adjoint de la PJ de Bordeaux, Stéphane Lapeyre, va être jugé à Paris à partir du lundi 30 octobre pour «complicité de trafic de drogue» aux côtés de huit autres prévenus, dont son ancien subordonné Jocelyn Berret.«
Le point de vue de Marc Fievet
Ce n’est pas à mon avis le premier procès de ce type. Nos éminents « dalloziens », puisqu’aucun procureur n’aura pu classer verticalement ce dossier, vont s’employer à disséquer ces faits qui amènent ces fonctionnaires devant eux.
Espérons que le magistrat Christian De Rocquigny, adjoint à Stéphanie Cherbonnier, la cheffe de l’OFAST, viendra éclairer les magistrats chargés de juger ces fonctionnaires, sur les réalités du terrain, qu’il ne peut ignorer aujourd’hui.
Certes l’utilisation du parapluie, de l’ombrelle voire du parasol est devenue une priorité absolue aujourd’hui pour les fonctionnaires, qu’ils soient de l’OFAST direct, du 36, de la DNRED et des militaires de la Gendarmerie, puisque toutes les « hautes hiérarchies », toujours exigeantes pour l’obtention de résultats destinés à satisfaire des ministres plus ou moins belliqueux , savent toujours se déresponsabiliser sans élégance et sans honneur.
En conclusion de l’article de RFI, c’est le constat que dès le début de sa mise en place, la légalisation au Canada a adopté un angle sanitaire et sécuritaire. Le but était de pouvoir réduire l’influence du marché noir et de mieux accompagner les consommateurs. En effet, si les augmentations des consultations et des hospitalisations liées au cannabis — 14 % entre 2019 et 2021, pourraient laisser penser que cela est dû à une hausse des consommations, l’industrie avance que la légalisation a sans doute libéré la parole des usagers. Elle souligne également son apport à l’économie du Canada, avec des centaines de milliers d’emplois créés de la production à la distribution.
La lutte anti-drogue, technique et ingrate, sera au cœur de ce procès prévu jusqu’au 7 novembre.
Il y sera nécessairement question des guerres entre services (OCRTIS et DNRED), de controversées livraisons surveillées destinées à démanteler des filières et non à favoriser le trafic, des informateurs et de leurs agents traitants, dont faisait partie Stéphane Lapeyre, alors numéro 3 de l’OCRTIS.
Il entend démontrer ne pas être sorti du cadre procédural.
Les policiers du SAPS ont saisi 228 blocs de cocaïne à la suite d’une opération de renseignement au port commercial de Dube, au sein de l’aéroport international King Shaka.
Vendredi après-midi, un conteneur a été suivi jusqu’au port commercial de Dube, dans lequel 228 blocs de cocaïne ont été saisis. La cocaïne a été retrouvée dissimulée dans des caisses de viande et déguisée comme telle. », a indiqué le SAPS.
Pas moins de 750 kilomètres de côtes françaises sur l’Atlantique. Une aubaine pour les trafiquants de drogue internationaux qui utilisent le plus souvent les voies maritimes pour les stupéfiants.
C’est.3 nouvelle aquitainequi nous annonce quepour lutter contre les trafics par voie maritime, une nouvelle instance de coordination « de l’Arc Atlantique » a été créée ce 27 octobre pour permettre plus de collaboration entre les différents acteurs : police, gendarmerie, douane et justice.
EUREKA
L’idée est d’organiser une remontée des informations des acteurs du terrain qui permettra une analyse pour plus d’efficacité. Cet Arc Atlantique a donc été créé officiellement ce 27 octobre lors d’une réunion à laquelle assistaient des procureurs généraux, de procureurs de la République, la préfecture maritime, des gendarmes, policiers et douaniers.
Et Bordeaux est au cœur du dispositif regroupant des acteurs de Rennes, Poitiers, Bordeaux et Pau. « C’est un bureau de liaison, une coordination entre la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes (JIRS) et la JIRS de Bordeaux« , explique Frédérique Porterie, la procureure de la République de Bordeaux. « À Bordeaux, quatre magistrats sont dédiés à la lutte contre la criminalité organisée (trafic de stupéfiant, trafic d’armes, etc…) dont un référent« . Il s’agit d’une mise en commun des renseignements des forces de sécurité intérieures.
Pas moins de 750 kilomètres de côtes françaises sur l’Atlantique. Une aubaine pour les trafiquants de drogue internationaux qui utilisent le plus souvent les voies maritimes pour les stupéfiants.
Ce trafic ne cesse de progresser comme chez nos voisins européens. « Anvers, Rotterdam, puis Le Havre, puis Dunkerque, puis Marseille ont été des ports dans lesquels les trafiquants ont importé beaucoup de cocaïne« , liste Pierre-Yves Couilleau, Procureur Général près la cour d’appel de Bordeaux (JIRS). Mais aujourd’hui, les trafiquants s’adaptent en permanence à chaque fois qu’une livraison est interceptée, un trafic déjoué, un réseau démantelé. Souvent bloqués à Marseille ou au Havre, ils se tournent alors vers d’autres ports de moindre importance. « Nous ne voulons pas subir et nous tentons d’anticiper« , assure Pierre-Yves Couilleau, qui fait partie du personnel mobilisé dans cette coordination.
Et tous en sont bien conscients, comme Pierre-Yves Couilleau, il s’agit d’un travail colossal à effectuer « dans l’ensemble des ports de commerce, ports de pêche, ports de plaisance et même des ports accueillant des bateaux de croisière« . On parle ici de dresser un diagnostic du Mont Saint-Michel à la Bidassoa soit « près de 640 points d’atterrissages potentiels« , comprenez de lieux où un trafic par voie maritime est susceptible d’accoster.
Les autorités néo-zélandaises ont annoncé vendredi avoir saisi 140 kilos de cocaïne en provenance d’Équateur lors d’une opération qui a abouti à l’arrestation de quatre personnes.
La coke avait été camouflée dans un trou d’un conteneur, qui avait quitté l’Équateur avant d’atteindre le port de la ville d’Auckland.
La ‘Policía’ a saisi 100 kilos de cocaïne et 6 personnes ont été arrêtées à Marbella et Malaga.
Cets personnes appartenaient à une organisation qui importait la coke d’Amérique du sud, mais qui s’était également spécialisée dans la recherche de concurrents dans le narco-business pour voler les cargaisons de coke et occasionnellement le cash!
Ce mois-ci, d’importantes quantités de cocaïne ont été retrouvées échouées sur les plages de la côte sud de l’Angleterre.
Les habitants des zones côtières ont affirmé qu’il y avait une augmentation du nombre de personnes « ratissant » le rivage dans l’espoir de trouver des sacs de coke.
La droite sénatoriale veut utiliser son droit de tirage annuel pour lancer une enquête parlementaire sur les conséquences du narcotrafic en France et… les moyens d’y remédier!
» Le trafic de stupéfiants ne cesse de gagner du terrain et s’implante, au fil des mois, dans de nombreuses communes de France, des petites villes rurales aux grandes métropoles « , écrit Bruno Retailleau, le président du groupe LR, dans une proposition de résolution en vue d’une création de commission d’enquête, déposée cette semaine.
Celle-ci devra déterminer « la véritable ampleur » de ce trafic et sa « place dans l’écosystème de la criminalité », se pencher sur les conséquences sécuritaires, et proposer un certain nombre de mesures pour lutter contre le narcotrafic.