Coke en stock CCCXC (390) : le désastre Bolsonaro (16)

COKE EN STOCK

On continue notre étude des petits hélicos Robinson (1) aperçus virevoltant dans le ciel du Brésil, pour provoquer régulièrement des catastrophes et des décès hélas, quand ils ne transportent pas de la cocaïne… Avec aujourd’hui la scène musicale au menu, qui va nous mener dans un bien étrange hangar célébrant un trafiquant et regorgeant d’appareils douteux, pour aboutir à une catastrophe annoncée, nocturne cette fois. Et aborder le cas brûlant des prestataires de vols de machines à voilures tournantes non vérifiées ou mal entretenues, sources elles-aussi d’un bon nombre de crashs mortels dans le pays. Sans oublier des banquiers véreux soutenant la cause garimpeiro et liés à des politiciens qui sont pas pour autant des bolsonaristes : la gangrène de la corruption étant partout au Brésil, hélas… un bien sombre tableau, je vous l’avoue pour cet épisode !

Des pilotes qui font le mariole dans les airs, ce n’est pas…

Voir l’article original 8 821 mots de plus

GUERRES : amphétamines et autres drogues au programme, mais c’est pas nouveau

C’est SLATE qui nous apprend que selon le rapport du RUSI (Royal United Services Institute for Defence and Security Studies), ces troupes de fortune et d’infortune sont envoyées au front, en petits groupes, avec pour ordre de perturber les lignes ukrainiennes encore et encore, «jusqu’à être tués». Sous l’effet des amphétamines, ces hommes font preuve d’une obstination absolue, ne craignent absolument pas le danger ou les blessures, et se donnent donc à 100% en se croyant inarrêtables. Jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés.

Supérieurs sous influence

Un peu plus tôt en juillet, un soldat russe en captivité avait révélé à CNN que du côté du commandement aussi, la consommation de drogues battait souvent son plein, et que ses propres supérieurs avaient pris d’importantes quantités d’anti-douleurs avant de donner des ordres absurdes et suicidaires à leurs soldats.

Cette stratégie d’une tristesse absolue n’est hélas pas inédite, comme l’explique Mick Ryan, ancien major général de l’armée australienne, qui raconte à Insider avoir été témoin de pratiques similaires. C’était en 2000, à la frontière du Timor oriental. «Il n’y a rien de nouveau. Envoyer des troupes sous l’influence de drogues, c’est en fait plutôt commun dans l’histoire militaire», commente-t-il.

L’armée russe envoie au casse-pipe des soldats drogués jusqu’à l’os

Repéré par Thomas Messias

La guerre sous amphétamines.

LIRE

°°°°°

Rien de bien nouveau

La Première Guerre mondiale (1914-1918) vit l’apparition de la cocaïne sur la ligne de front. Il est impossible d’estimer le nombre de soldats qui en prenaient de manière récréative pour calmer leurs nerfs, et le nombre de ceux à qui la drogue était fournie pour améliorer leurs performances, mais la guerre laissa des centaines de vétérans accros à la cocaïne. La cocaïne fut utilisée, par exemple, par les pilotes allemands et français, par les soldats canadiens, par les corps d’armée australiens et néo-zélandais et par les fantassins britanniques. Les puissances de l’Axe tout comme les pays alliés étaient fournis par l’industrie néerlandaise (Nederlandsche Cocaïne Fabriek) qui, grâce à la guerre, devint le plus gros producteur mondial de cocaïne. L’armée britannique fit usage de la « Marche Forcée », une drogue composée de cocaïne et d’extrait de noix de kola, qui avait déjà été utilisée avec succès lors de longues et éprouvantes expéditions polaires [ 11][11]« Forced March », http://www.cocaine.org/forcedmarch.htm, page…. L’auto-prescription était répandue, la cocaïne se révélant être un soutien efficace dans les tranchées, et les pharmaciens de Londres commercialisaient par voie postale des kits médicaux contenant de l’héroïne et de la cocaïne, les vendant comme « des cadeaux utiles pour vos amis sur le Front [ 12][12]V. Berridge, « Drugs and Social Policy : The Establishment of… ». Suite à une panique morale grandissante en Grande Bretagne, la cocaïne finit par être perçue comme l’instrument d’une opération de subversion allemande. Ainsi, la loi sur la Défense du Royaume (Defense of the Realm Act) de Juillet 1916 interdit la vente sans prescription de cocaïne et de produits à base d’opium au personnel militaire.

La Seconde Guerre mondiale

La drogue de prédilection durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) fut les amphétamines. Le Troisième Reich fut le pionnier de l’utilisation militaire de la méthamphétamine. Dès les premiers mois de la guerre en Europe, la Wehrmacht consomma des quantités massives de meth sous la forme d’une « pilule d’attaque » nommée Pervitin, testée auparavant par les Allemands comme stimulant de combat pendant la Guerre civile en Espagne (1936-1939) [ 14][14]L. Iversen, Speed, Ecstasy, Ritalin: The Science of…. D’avril à décembre 1939, la compagnie Temmler fournit 29 millions de comprimés à la Wehrmacht et à la Luftwaffe. D’avril à juin 1940, durant la conquête des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France, les forces allemandes consommèrent plus de 35 millions de pilules de Pervitin et de sa version modifiée, l’Isophan. La méthamphétamine se présentait aussi sous la forme de barres chocolatées (Fliegerschokolade pour les pilotes et Panzerschokolade pour les divisions blindées) ou d’injections [ 15][15]N. Rasmussen, On Speed : The Many Lives of Amphetamine, New…. La meth joua donc un rôle significatif dans le succès de la Blitzkrieg. De nombreux soldats devinrent toxicomanes et furent approvisionnés par leurs familles, qui achetaient de la Pervitin sur le marché noir. Mais les Allemands ne tardèrent pas à découvrir les effets secondaires de la meth (gueule de bois, mauvaise condition physique le jour d’après, pics de nervosité et d’agressivité, augmentation des accidents et suicides, addiction) et à en limiter la consommation. En décembre 1940, le nombre de pilules consommées passa de 12,4 millions à 1,2 millions par mois [ 16][16]H. Nöldecke, « Einsatz von leistungssteigernden Medikamenten…. Cette politique de restriction ne connut cependant qu’un succès partiel, car les conditions particulièrement difficiles de la campagne de Russie (initiée en juin 1941) supposaient un supplément de dopage pharmacologique. D’une manière générale, la pharmacologie joua un rôle crucial, bien que largement passé sous silence, dans l’effort de guerre allemand, en particulier durant la phase initiale du conflit. Nicolas Rasmussen résume ce constat dans une formule particulièrement limpide : « Le Blitzkrieg allemand s’est appuyé autant sur la puissance des amphétamines que sur celle des machines. [ 17][17]Rasmussen, On Speed, p. 54. »

La Grande Bretagne, les États-Unis et le Japon leur emboîtèrent le pas et finirent eux aussi par administrer des amphétamines à leurs troupes. On estime ainsi la consommation des cachets de Benzedrine (amphétamine) par les soldats britanniques à 72 millions de cachets environ [ 18][18]Rasmussen, On Speed, p. 71.. La drogue était abondamment fournie aux pilotes, mais aussi aux soldats de l’infanterie. À titre d’exemple, le général Bernard Montgomery délivra le 23 octobre 1942 plus de 100 000 pilules à la 8e armée, juste avant la bataille d’El Alamein.

Les médecins états-uniens n’arrivaient pas à prouver que l’amphétamine améliorait la performance au combat, mais comme elle permettait de soutenir le moral des troupes et de prolonger leur éveil, près de 15 % des soldats états-uniens en consommèrent régulièrement. En 1942, on distribua les cachets de Benzedrine (plus couramment appelés « bennies ») dans les kits d’urgence délivrés aux troupes de bombardiers, pour ensuite élargir leur diffusion en 1943 à toute l’infanterie. Au total, les soldats états-uniens consommèrent au minimum 250 millions de pilules de Benzedrine (certaines estimations avancent le chiffre de 500 millions de cachets) [ 19][19]Rasmussen, On Speed, p. 84..

Dans le cas du Japon, les stimulants (appelés senryoku zokyo zai : motiver l’esprit de bataille) n’étaient pas seulement distribués aux soldats mais aussi aux civils dont le travail contribuait à l’effort de guerre (les pilules d’amphétamine furent notamment commercialisées en 1941 sous le nom de Philopon – de philo « amour » et ponos « travail » [ 20][20]M. Kato, « An Epidemiological Analysis of the Fluctuation of…). L’armée impériale administra des cachets connus sous le nom de Nekomo-Jo (les yeux du chat) mais aussi des injections de meth. Des « pilules d’assaut » (Totsugeki-Jo/Tokkou-Ko), composées d’amphétamine et de thé vert en poudre, furent distribuées aux kamikazes sur le départ de leur mission finale [ 21][21]A. Satō, « Methamphetamine Use in Japan After the Second World…. Suite à la défaite du Japon, des stocks colossaux de meth entrèrent sur le marché civil et furent distribués principalement par la mafia japonaise (yakuza), ce qui déclencha la première épidémie de consommation de drogues de 1945 à 1955.

La Guerre froide : Corée, Viêt-Nam et Afghanistan

Bien que les États-Unis aient dopé leurs troupes lors de la Seconde Guerre mondiale, c’est seulement au moment de la guerre de Corée (1950-1953) que la prescription de stimulants fut légalisée, avec la généralisation de l’usage de Dexedrine (dextroamphetamine) [ 23][23]Rasmussen, On Speed, p. 192.. Pour la première fois, les soldats se sont vus administrer des injections d’amphétamines et eurent un accès direct à la methamphétamine. Cette utilisation massive du speed par l’armée n’avait rien d’extraordinaire : dans les années 1950, aux Etats-Unis, les amphétamines étaient considérées presque comme des vitamines. Les militaires s’auto-administraient eux-mêmes des produits stupéfiants, et après la découverte des effets intensificateurs de l’héroïne sur la meth, ils commencèrent à s’injecter un mélange de ces deux drogues connu sous le nom de « speedball ». La guerre du Viêt-Nam (1965-1973) est parfois considérée comme la première véritable « guerre pharmacologique », car la consommation de substances psychoactives par les militaires y a atteint des proportions inquiétantes. Selon le Ministère de la Défense, en 1968, près de 50 % des soldats états-uniens déployés au Viêt-Nam consommaient des drogues ; en 1970, ce taux atteint 60 %, et, en 1973, l’année du retrait des USA du Viêt-Nam, près de 70 % d’entre eux étaient des utilisateurs de drogues. En 1971, 50,9 % fumaient de la marijuana, 28,5 % utilisaient des drogues dures (principalement de l’héroïne et de l’opium), et 30,8 % d’autres produits psychoactifs [ 24][24]G. Lewy, America in Vietnam, Oxford, Oxford University Press,…. Les militaires gobaient du speed à grande échelle. La prescription standard de l’armée (20 mg de dextroamphetamine pour 48h de disponibilité au combat) était rarement respectée. En 1971, un rapport de la Commission Parlementaire états-unienne sur la Criminalité révèle que, de 1966 à 1969, les forces armées des États-Unis ont consommé 225 millions de comprimés d’amphétamines, principalement de la Dexedrine[ 25][25]Iversen, Speed, Ecstasy, Ritalin, p. 72.. Ce qui représentait, par personne, selon les sections de l’armée : 21,1 comprimés dans l’armée navale, 17,5 dans l’aviation militaire et 13,8 dans l’armée de terre [ 26][26]Rasmussen, On Speed, p. 190.. Pour réduire l’impact de la guerre sur la santé mentale des soldats, le Ministère de la Défense eut recours à des sédatifs et à des neuroleptiques (par exemple la Thorazine [chlorpromazine]). Du fait de cet usage généralisé de produits psychotropes associé à une large présence de psychiatres sur le front, le nombre de cas de trauma post-combat fut exceptionnellement bas. Alors que le taux de décompensations psychiques s’élevait, pendant la deuxième guerre mondiale, à 10 %, au Viêt-Nam il dégringola pour atteindre seulement 1 %. Cependant, les drogues ne permirent pas de prévenir les conséquences négatives des combats sur le long terme, et des années plus tard, une véritable épidémie de traumatismes de guerre se développa parmi les vétérans.

En s’appuyant sur une série d’entretiens avec des soldats, Lee N. Robins a pu identifier les substances psychoactives que les militaires s’auto-administraient le plus fréquemment durant la guerre du Viêt-Nam : alcool (consommé par 92 % des personnes interrogées), marijuana (69 %), héroïne (34 %), opium (38 %), amphétamines (25 %), et barbituriques (23 %) [ 27][27]L. N. Robins, The Vietnam Drug User Returns : Final Report,…. On estime qu’en 1969, 30 % des soldats fumaient de la marijuana avant leur déploiement, tandis que 60 % en consommaient durant leur temps dans l’armée. La mise en place de mesures anti-marijuana par l’état-major eut pour conséquence une augmentation de la consommation d’héroïne, une drogue qui était alors, au Viêt-Nam, peu chère et extrêmement puissante (94 à 98 % de pure « neige » fumable). Au printemps 1971, quelque 10 à 25 % des soldats étaient dépendants à l’héroïne. En guise de réponse au problème que représentaient les vétérans toxicomanes retournant chez eux, le Ministère de la Défense imposa un programme d’analyse d’urine obligatoire connu sous le nom grotesque d’« opération flot doré » (« Operation Golden Flow »). Seuls les soldats dont les analyses étaient négatives étaient autorisés à rentrer. Ceux dont les urines contenaient des traces de produit devaient passer par une phase de désintoxication par méthadone de 5 à 7 jours dans des centres situés dans les baies de Long Binh et Cam Ranh. Les militaires dont le second test était négatif pouvaient retourner aux USA. Les soldats (ou « GIs ») dont les tests présentaient deux fois de suite des traces de produit (1 000 à 2 000 cas par mois) étaient exclus des rangs de l’armée (« libérés ») et renvoyés chez eux [ 28][28]P. Brush, « Higher and Higher : Drug Use Among U.S. Forces in…. Vécue par les vétérans comme une maltraitance brutale, cette « libération » déshonorante empirait souvent leur problème d’addiction. L’importante consommation de drogue à laquelle elle a donné lieu est l’une des raisons pour lesquelles la guerre d’Afghanistan (1979-1989) est souvent appelée le « Viêt-Nam soviétique ». Cependant, contrairement aux soldats américains, les militaires communistes ne se sont pas vus administrer les drogues par leur hiérarchie mais les ont consommées de leur propre chef. La guerre a fait l’objet d’une censure soigneuse, il n’existe donc pas de données officielles sur la consommation de drogue, mais on estime qu’au moins la moitié de l’armée communiste d’Afghanistan s’intoxiquait régulièrement (voire 80 % des soldats dans certaines unités) [ 29][29]M. Galeotti, Afghanistan : The Soviet Union’s Last War, London,…. L’alcool, le produit psychoactif traditionnel en Russie, étant cher et difficile à trouver, on lui substitua le haschish, la marijuana, l’opium, l’héroïne, la cocaïne. Le problème était particulièrement inquiétant, car les soldats échangeaient régulièrement du matériel volé de l’armée contre des drogues (ex : pièces détachées, essence, chaussures, vêtements et armes). Pour réguler la question de l’usage abusif de drogues, la durée de l’engagement fut réduite, au milieu des années 80, de 24 à neuf mois [ 30][30]J. K. Cooley, Unholy Wars : Afghanistan, America and… ; cela ne permit pas de contrer la propagation des pratiques de consommation excessive de drogues. Bien que les Mujjahiddin soient souvent, eux aussi, sous l’effet du haschich et de l’opium, ils utilisaient surtout les drogues pour financer leurs activités. Dans l’ensemble, la guerre facilita la culture du pavot à opium, qui, en 1996, fit de la Birmanie/Myanmar le premier producteur mondial d’opium.

Les drogues et les guerres contemporaines

Aujourd’hui, les amphétamines et les tranquillisants sont officiellement utilisés par l’aviation militaire états-unienne (US Air Force) comme moyen de « gestion de la fatigue ». Les pilotes assignés à de longues missions peuvent bénéficier, sous réserve de procédures spécifiques et de contrôles stricts, de « go pills » (Dexedrine) pour les aider à rester concentrés et alertes. Les médecins militaires peuvent les prescrire en prévision de vols de 8 à 10 heures ou plus, qui se passent de nuit ou incluent des changements de zones horaires [ 31][31]Performance Maintenance during Continuous Flight Operations : A….

A leur retour, les pilotes peuvent se voir prescrire des « no-go pills » pour les aider à dormir (des sédatifs comme l’Ambien, le Restoril, ou le Sonata). Par ailleurs, la consommation non-autorisée de substances illégales par le personnel militaire états-unien a doublé entre 1998 et 2005, pour atteindre 5 % de ce public. [ 32][32]P. Von Zeilbauer, « For U.S. Troops at War, Liquor Is Spur to… Nombreux sont ces personnels qui ont développé des addictions aux produits qui leur ont été prescrits par les médecins militaires (souvent des antidouleurs opioïdes comme l’Oxycodon, et des produits psychotropes) et qui ont continué à se les procurer sur des marchés noirs, particulièrement ceux qui fleurissaient en Irak. Certains documents révèlent que des soldats participant aux opérations en Irak et en Afghanistan ont consommé des stéroïdes et abusé de l’alcool, de la cocaïne et du Valium.

La consommation de drogues est en augmentation visible parmi les membres de groupes armés irréguliers comme, par exemple, les armées insurgées d’Irak, les combattants d’Afghanistan, les groupes rebelles d’Ouganda, du Liberia, du Sierra Leone, les militants Tchéchènes, les fractions rebelles de Somalie, les combattants féroces de Daech en Irak et en Syrie, et d’autres groupes anti-occidentaux. Par exemple, les insurgés qui ont combattu les « Marines » états-uniens à Fallujah étaient sans aucun doute sous l’effet d’amphétamines et de crack, comme le prouvent les piles d’aiguilles et de pipes retrouvées ensuite chez eux [ 33][33]T. Perry, « Fallouja Insurgents Fought Under Influence of…. Les dix terroristes de « Lashkar-e-Taiba » qui ont perpétré les attaques mortelles de Bombay en 2008 avaient consommé des stéroïdes, de la cocaïne, et du LSD [ 34][34]« Mumbai Terrorists on Drugs During Attacks », Ebru News, 2….

La drogue connue sous le nom de Captagon ou de fénéthylline est un stimulant largement utilisé par les combattant.e.s de la guerre civile syrienne et par ceux de Daech. Cette drogue synthétique inventée en 1961 est métabolisée par le corps sous la forme de deux produits – amphétamine et théophylline (une molécule du type Xanthine). La Commission des Nations Unies contre la Drogue et le Crime la décrit comme « un stimulant de type amphétamine ». Elle a été un temps prescrite pour traiter l’hyperactivité, la narcolepsie et la dépression mais, à cause de son potentiel addictogène important, elle a été interdite dans la plupart des pays au milieu des années 1980. Largement consommée au Moyen-Orient de manière illégale et dans le cadre de pratiques récréatives, elle est longtemps restée quasiment inconnue ailleurs que dans cette zone du monde.

Le Captagon est une bonne drogue pour le combat. Elle provoque les effets typiques des stimulants de la classe des amphétamines – elle atténue la peur, supprime la douleur, efface la sensation de faim, réduit le besoin de sommeil et donne de la force. On sait que les djihadistes syriens et ceux de Daech en ont consommé de grandes quantités. On dit que cette drogue les transforme en combattants féroces et sans peur, capables de commettre facilement des violences hors du commun, ce pourquoi le Captagon est souvent appelé la « pilule de l’horreur » [ 35][35]« Two Tons of IS Drugs »,…. Les civils kurdes qui se sont échappés de Kobane rapportent que les combattants de Daech sont « sales, avec des barbes hirsutes et de longs ongles noirs. Ils ont avec eux des stocks de comprimés qu’ils prennent sans cesse. Cela semble les rendre encore plus fous » [ 36][36]Cité dans Perlmutter, « ISIS Meth Heads »,…. Les atrocités qu’ils commettent peuvent être expliquées comme le résultat, non seulement de la culture brutale et féroce de l’État Islamique et de son extrémisme djihadiste, mais aussi d’une psychopathie chimiquement induite. Les comprimés de Captagon de contrebande qu’ils prennent sont souvent plus puissants que l’original car ils contiennent de la méthamphétamine, de l’éphédrine et d’autres drogues. Par ailleurs, des témoins racontent que les jihadistes consomment également d’autres psychoactifs : cocaïne, héroïne, et haschisch [ 37][37]Perlmutter, « ISIS Meth Heads ».. En d’autres mots, ils sont sous l’effet de deux drogues : le djihad et les produits stupéfiants. En résumé, les drogues permettent de compenser, dans les armées non professionnelles, l’absence d’entraînement et de discipline typiques des forces armées classiques. Les soldats de ces groupes deviennent plus incontrôlables, ce qui ajoute ainsi de façon significative au chaos de la guerre contemporaine.

000000

ÉQUATEUR 🇪🇨 (cartels de drogue) : à Guayaquil, l’agitation de la ruée vers l’or du trafic de drogue ne semble pas se calmer

A lire cet extrait de l’article publié dans La PRESSE canadienne, on pourrait croire qu’il s’agit de la France, mais non c’est de l’Équateur qu’Il s’agit !

Un total de 210 tonnes de drogues saisies en une seule année, un record. Au moins 4500 meurtres l’année dernière, également un record. Des enfants recrutés par les gangs. Des prisons qui deviennent des plaques tournantes de la criminalité. Des quartiers rongés par des querelles criminelles. Et tout ce chaos financé par de puissants étrangers aux poches profondes et ayant une expérience considérable dans le commerce mondial de la drogue.

Selon des experts de l’Équateur, les pénitenciers sont rapidement devenus des bases d’opération pour le trafic de drogue.

Aujourd’hui, les cartels les plus puissants du Mexique, Sinaloa et Jalisco Nueva Generación, sont des financiers sur le terrain, de même qu’un groupe des Balkans que la police appelle la mafia albanaise.

Sur les 3.600.000 conteneurs qui partent chaque année du port de GUAYAQUIL, les autorités n’en vérifient que 700.000

LIRE TOUT l’ARTICLE

°°°°°°

Le point de vue de Marc Fievet

En France, chaque semaine, on se rapproche de cet état des lieux par un infernal engrenage. Il ne se passe plus une journée sans que l’on apprenne un meurtre, une fusillade et autres divers dommages collatéraux entraînés par une prohibition dépassée et totalement inadaptée à la problématique drogue. Nos pouvoirs publics sont sourds et s’obstinent à ne pas envisager d’autres méthodes qui ont pourtant échoué depuis plus de 30 ans.

0000000

TUNISIE 🇹🇳 (Djerba): saisie de 24 kilos de cocaïne par des agents de la DGGN

DGGN (Direction générale de la Garde nationale)

C’est African manager qui nous rapporte que 24 plaquettes d’un kilo de poids chacune, ont été découvertes dans un sac, par une patrouille de la garde maritime, dans le cadre du maintien de l’ordre public sur les plages de l’île de Djerba.

0000

ÉTATS-UNIS 🇺🇲 (DEA – FBI): les plus fins limiers n’ont pas découvert le moindre indice permettant de découvrir qui a laissé de la cocaïne à la Maison-Blanche

Mais qui donc a ramené de la cocaïne au cœur même du symbole du pouvoir américain ?

La question restera probablement sans réponse car le manque d’indices a eu raison de l’enquête. Cette dernière s’est conclue sans suspect, a annoncé ce jeudi le Secret Service, chargé de la sécurité des hautes personnalités de l’Etat américain.

Source

Le point de vue de Marc Fievet

Et en plus , ils nous prennent pour des demeurés !

0000

MARTINIQUE 🇲🇶 : 317 kilos de cocaïne saisis aux Antilles au large de la Martinique

Appuyée par l’avion de patrouille maritime du service garde-côtes de la douane, la frégate de surveillance Ventôse est intervenue à 430 milles marins (environ 800 kilomètres) au nord-est de la Martinique sur un voilier suspecté de trafic illicite entre la Caraïbe et l’Europe.

Source

0000

FRANCE 🇫🇷 (OCRTIS) : François Thierry en route pour les assises

La cour de cassation, dans sa grande sagesse, a préféré renvoyer François Thierry aux assises du Rhône plutôt que de classer ce dossier particulièrement sensible.

Les magistrats avec lesquels travaillait François Thierry ont réussi à se dégager de toutes responsabilités dans cette affaire.

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin n’a pas jugé utile de rappeler la présomption d’innocence qui doit bénéficier à François Thierry.

Retour

sur ce dossier

lire

000000

COLOMBIE 🇨🇴 : Washington suspend la surveillance des cultures de COCA

Selon Le Temps, média local qui avait précédemment révélé l’information, le système d’imagerie satellitaire utilisé par les États-Unis a été jugé trop coûteux, d’autant que les Nations unies publient chaque année un rapport similaire. Ce média local invoque également la lutte contre le fentanyl, un opiacé de synthèse qui a fait 110.000 morts sur le sol américain l’an dernier, érigée en priorité n°1 des États-Unis.

Lire

0000

FRANCE 🇫🇷 (Le Havre) : 25 kilos de coke dans un porte-conteneurs

Depuis près de deux semaines, les autorités n’en finissent plus de tomber sur d’importantes quantités de cocaïne entre la Seine-Maritime et le Pas-de-Calais. Jeudi dernier, 25 kg de poudre blanche cachés dans un navire en provenance du Brésil ont été découverts par les gendarmes du Havre a-t-on appris, ce mardi, auprès du parquet de Lille.

Le bateau en question, un porte-conteneurs, arrivait tout droit du Brésil et faisait escale au Havre avant de poursuivre sa route vers une destination qui n’a pas été précisée.

Un Pif a faire pâlir tous les chiens douaniers

Aiguillés par un renseignement ou simplement grâce à leur flair, les militaires du peloton maritime et portuaire ont mis la main sur 25 kg de cocaïne, conditionnés en pains et « aimantés à une paroi métallique à l’intérieur du navire », explique le parquet dans un communiqué.

source

°°°°°°°°

Le point de vue de Marc Fievet

Le temps passé à s’occuper de cette saisie, ce sont sans aucun doute des quantités plus importantes qui sont passées.

000000

UK 🇬🇧 (NCA) : Second port worker convicted for cocaine haul hidden in bananas

A corrupt port worker involved in importing what he thought was £118m worth of cocaine has been sentenced to 21 years in prison after a National Crime Agency investigation.

Michael Jordan

Michael Jordan, 45, from Portsmouth, worked at the city’s docks and was on shift when 372 pallets of bananas arrived on a cargo vessel called MV Atlantic Klipper.

The shipment had originated from Colombia, and the vessel had stopped on its way to the UK at Vlissingen in the Netherlands.

NCA officers worked closely with the Dutch police, who found 1,477 kilos of cocaine which was replaced with dummy packages.

When the boat arrived into Portsmouth in April 2022, officers watched Jordan on CCTV separating pallets which he believed contained the drugs and moving them to a separate warehouse.

Jordan and his accomplice at the docks David Oliver, from Portsmouth, who was convicted for his role last year, then attempted to conceal the pallets among an unconnected consignment.

Jordan then prepared for the arrival of Turkish lorry driver Ahmet Aydin, who was also convicted last year, so the load could be moved into his trailer quickly and without detection.

The NCA shared intelligence with West Midlands Police, who arrested four men as part of their own investigation when the dummy load was transported to a rural location near Lichfield in Staffordshire.

Jordan was arrested along with Oliver and Aydin at the same time on suspicion of conspiracy to import class A drugs. He was convicted after a three-week trial at Portsmouth Crown Court on Friday (7 July) and sentenced today.

NCA Branch Commander Matt McMillan said: “Michael Jordan was part of a criminal conspiracy to import a large quantity of cocaine through the UK border.

“He used his insider knowledge as a port worker to make money from the cocaine trade, which fuels violence and exploitation on our streets.

“The NCA worked closely with the port operator, international partners, and West Midlands Police to dismantle this organised crime group and protect the public.”

10 July 2023

source

000000

ÉTATS-UNIS 🇺🇸 (DEA) : les dernières ‘narco-news’ au 11 juillet 2023

Final Defendant Sentenced for Tucson-Based Drug Trafficking and Money Laundering Conspiracy

July 10, 2023

TUCSON, Ariz. – Cecilia Campos, 49, of Pellham, Alabama, was sentenced on June 14, 2023, by United States District Court Judge James A. Soto to 18 months in prison, followed by 36 months of supervised release. Campos pleaded guilty to Conspiracy to Possess with Intent to Distribute Heroin and Methamphetamine…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

New York Man Pleads Guilty To Fentanyl Trafficking

July 08, 2023

BOSTON – A New York man pleaded guilty yesterday in federal court in Springfield to drug trafficking charges involving fentanyl. Chanty Reynoso Vasquez, 28, of Bronx, N.Y., pleaded guilty to possession with intent to distribute 400 grams or more of fentanyl. U.S. District Judge Mark G. Mastroianni scheduled sentencing for…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Stratford Man Charged with Distributing Methamphetamine and Oxycodone

July 08, 2023

STRATFORD, Conn. – Vanessa Roberts Avery, United States Attorney for the District of Connecticut, Brian D. Boyle, Special Agent in Charge of the Drug Enforcement Administration for New England, and Stratford Police Department Chief Joseph McNeil today announced that EDWARD JOHNSON, 31, of Stratford, has been charged by indictment with…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Violent Gang Member Convicted of Drug and Firearms Conspiracy Involving Six Shootings

July 08, 2023

BOSTON – The last remaining defendant in a multi-phase investigation targeting drug trafficking and gang violence in communities north of Boston has been found guilty of operating a large-scale drug trafficking conspiracy that manufactured and distributed over 10 kilograms each of fentanyl, methamphetamine and cocaine in Boston, the North Shore…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Armed Drug Trafficker Sentenced to 24 Months in Prison

July 08, 2023

BURLINGTON, Vt. – The Office of the United States Attorney for the District of Vermont announced today that Edgar Correa, aka “Joker,” 35, of Springfield, Massachusetts was sentenced today to serve 24 months of imprisonment after his conviction for possession with intent to distribute cocaine and cocaine base, to be…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Boston Man Sentenced to 10 Years in Prison for Drug Trafficking Following Two-Kilogram Cocaine Deal

July 08, 2023

BOSTON – A Boston man was sentenced yesterday for selling two kilograms of cocaine and possessing nearly one kilogram of heroin as well as a high-powered rifle in East Boston. Carlos Acosta Estrella, 33, was sentenced by U.S. District Court Judge Leo T. Sorokin to 10 years in prison and…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Three Arrested for Drug Distribution at Rutland Motel

July 08, 2023

BURLINGTON, Vt. – The Office of the United States Attorney for the District of Vermont announced that Bradley Saldi, 43, Tina-Marie Mound, 61, and Brittany Fields, 31, have been charged with the distribution of cocaine base and fentanyl by criminal complaint. All three were arrested Thursday morning, July 6, 2023…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Cooperation Between United States and Mexican Law Enforcement Leads to Significant Actions Against Transnational Drug Trafficking Organization

July 07, 2023

TUCSON, Ariz. – Today, United States and Mexican law enforcement announced significant enforcement actions against a prolific transnational drug trafficking organization operating in Nogales, Sonora, along the U.S.-Mexico border. After extensive bilateral cooperation between the United States and Mexico, Mexico’s Attorney General’s Office, Fiscalía General de la República (FGR) –…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Six Defendants Indicted for Meth Conspiracy, Illegal Firearms

July 07, 2023

SPRINGFIELD, Mo. – Six southern Missouri residents have been indicted by a federal grand jury for their roles in a conspiracy to distribute methamphetamine as well as illegally possessing firearms. Robert Jason Smith, 47, Terry M. Schenks, 53, Randy L. Johns, 45, and Jill M. Matthews, 45, all of Ozark..

MORE: Page 2 Page 3 Page 4

000000

ÉTATS-UNIS 🇺🇸 : Bank of America accusée d’avoir ouvert de faux comptes et facturé de faux frais

Le Bureau américain de protection financière des consommateurs (CFPB) a ordonné à Bank of America de payer plus de 100 millions de dollars aux clients et 90 millions de dollars de pénalités. Le Bureau du contrôleur de la monnaie – un bureau indépendant du département du Trésor – a également ordonné à la banque de payer 60 millions de dollars d’amendes.

Bank of America est la deuxième plus grande banque des États-Unis, desservant 68 millions de particuliers et de petites entreprises.

Le chef du CFPB affirme que Bank of America «  a nui à des centaines de milliers de consommateurs sur une période de plusieurs années et sur plusieurs gammes de produits et services « , ajoutant : « Ces pratiques sont illégales et minent la confiance des clients. Le CFPB va mettre un terme à ces pratiques dans l’ensemble du système bancaire. »

source

000000

FRANCE 🇫🇷 (DNRED) : déjà un an…

ÉTAT de droit, comme ils disent !

Dans un état de droit, comme aiment tant nous le rappeler à longueur d’années tous nos régaliens et autres ‘Politiques’ dans des trémolos de gorges profondes, il s’avère que cet état de droit n’est qu’un étendard brandi pour mieux tromper le citoyen ordinaire.

Que penser d’une justice qui accepte, qui a accepté et qui acceptera encore de se servir de boucs émissaires pour rendre des jugements qui deviennent, sont devenus ou deviendront des vérités définitives selon le dogme républicain de l’ infaillibilité des décisions prononcées ?

La justice aujourd’hui omniprésente doit trancher sur tout, comme si nos magistrats avaient la science infuse et l’onction sacrée reçue à l’ENM (De mémoire le célèbre Azibert en avait les commandes) les dotant d’une autorité qui n’est en réalité que réduite à rendre une justice arrangeante pour les aigles et une autre beaucoup plus dure pour les pigeons.

Tout l’article

0000

FRANCE 🇨🇵 (Bretagne) : des « narco-intérimaires » payés 4 000 € par mois

« Guetteur 3 000 €, vendeur 4 000 €. Contrat un mois minimum. » Les trafiquants de stups font aussi appel à des « intérimaires » venus d’autres départements pour tenir leurs lucratifs points de deal. Le phénomène affecte inégalement les départements bretons.

Lire

0000

FRANCE 🇫🇷 (Dalloziens) : 7 ans pour une mère qui avait utilisé ses deux enfants comme mules

C’est Le Figaro qui nous informe qu’en août 2022, la mise en cause a été interpellée à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne) en provenance de Cayenne (Guyane) avec près de 4,5 kg de cocaïne dans ses valises. Elle était accompagnée de sa fille, âgée de 11 ans et de son fils, un adolescent de 15 ans. La mère de famille a introduit 14 ovules de cocaïne à l’intérieur du corps de sa fille, tandis que son fils s’était lui-même introduit 26 ovules. Les deux enfants ont aussitôt été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance.

000000